Étiquette : fée (Page 1 of 6)

Au fil des pages avec le tome 3 de Brume

Pour une lecture commune avec Hilde, nous avons relu le tome 3 de Brume, La source des secrets de Jérôme Pélissier et Carine Hinder (éd. Glénat, coll. Tchô!, octobre 2024, 72 pages), une BD jeunesse écrite en lettres majuscules et à partir de 7 ans. Toujours accompagnée de son meilleur ami Hugo et du petit cochon Hubert, Brume est bien décidée à poursuivre son enquête sur ses origines et sur la sorcière Naïa. Grâce à un indice donné par la mère du garçon, le trio part à nouveau à l’aventure en suivant un ruisseau devant les conduire à une étrange source. Réussiront-ils à percer le secret de la disparition de Naïa? Pourront-ils se fier à toutes les créatures croisées en chemin, comme des petites fées ou un yéti?

Ce tome est toujours aussi plein de pep’s et d’humour que les deux tomes précédents. Bien que les deux enfants ne se doutent de rien, le petit cochon Hubert, notre narrateur, est encore là pour veiller sur eux, avec cette fois une potion de mémoire dont il espère pouvoir rassembler les ingrédients en chemin. Il y est ainsi toujours question d’aventure, d’amitié, de quête des origines, de seconde chance, de courage, de quête initiatique… Une belle conclusion à ce premier arc narratif avec ce tome à la hauteur de nos attentes et à la jolie morale de fin!

Sans oublier quelques passages gourmands (jus de carotte aux blettes de la mère de Hugo ou soupe préparée par le yéti). Il est désormais temps de se plonger dans le tome 4, La Nouvelle sorcière (éd. octobre 2025, 72 pages). Y verrons-nous également un petit personnage très secondaire et commun aux 3 tomes tout mignon (si si, il y est aussi ici dans le tome 3 et ce n’est pas la petite grenouille)?

Pour d’autres avis sur ce tome 3: Hilde tout aussi enthousiaste.

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Folklore breton

La BD de la semaine chez Fanny pour cette semaine

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec L’affaire des fées de Cottingley

J’ai lu L’affaire des fées de Cottingley de Natacha Henry (éd. Rageot, août 2020, 192 pages), un roman jeunesse pour adolescents, l’autrice s’inspirant de faits réels, à savoir les photographies prises par une adolescente de 16 ans, Elsie Wright et sa cousine de 9 ans, Frances Griffith, à l’été 1917, à Cottingley, en Angleterre.

Déçue de devoir s’occuper de sa petite cousine dont le père est dans les tranchées, près d’Arras plutôt que de continuer à travailler chez un photographe, elle va finalement changer d’avis en liant une amitié inattendue avec elle. Un jour, elles prétendent à leur famille avoir vu des fées près du ruisseau, dans les sous-bois. Confirmant les dires de sa cousine, Elsie y voit l’occasion de pouvoir utiliser l’appareil-photo de son père Arthur. Elle prend alors une photographie de Frances entourée de fées. Mais quand le mensonge est pris au sérieux par sa mère Polly et sa tante Annie, comment leur annoncer la vérité sous peine de les blesser et de briser le peu de bonheur et de légèreté loin de la guerre? Puis, loin d’oublier ces photographies, les deux femmes vont jusqu’à présenter cette « preuve » lors d’une réunion de la Société théosophique de Bradford, après la guerre. Les deux cousines décident alors de continuer leur mensonge, une nouvelle photographie étant faite avec Elsie et un gnome. Quelle ampleur prendra alors cette histoire de fées?

J’ai apprécié redécouvrir cette célèbre histoire, au style d’écriture simple (un peu trop simple à mon goût) et racontée par Elsie, à la première personne, comme si on lisait un témoignage, avant et après guerre. On suit dans un premier temps ce qui serait à l’origine des photographies puis dans un second temps, les questionnements et hésitations de l’adolescente dépassée par le succès surprenant pris par leurs trucages, des spécialistes ayant adhéré à la véracité des photographies. Était-ce de la naïveté de leur part? Ou, peut-être, était-ce aussi pour le grand public, un moyen d’oublier, comme pour les deux cousines, la sombre réalité du conflit sanglant?

Il y est ainsi question de l’existence (ou non) des fées et autres créatures féériques du Petit Peuple, des tensions familiales que cela a pu entraîner dans leur famille, en particulier les disputes entre les parents d’Elsie ainsi que la vie en temps de guerre, en Angleterre, ceux loin du front s’inquiétant, par exemple, pour les soldats dont ils pourraient apprendre, à tout moment leur décès ou leur disparition et les conséquences sur la condition des femmes britanniques également, les femmes endossant des métiers jusque-là réservés aux hommes partis au front et revendiquant de nouveaux droits.

Une lecture plaisante, à destination surtout des jeunes adolescents avec, à la fin un dossier thématique! J’ai trouvé ce dossier thématique fort intéressant et richement documenté avec notamment les photographies prises par les deux cousines, des extraits d’articles de presse, l’écrivain Arthur Alan Poe ayant cru et défendu l’existence du petit peuple ou quelques éléments sur la Première Guerre mondiale. Je coche au passage la case « Fées » du bingo du Challenge Contes et Légendes 2025.

Participation #3 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Fées et Petit Peuple

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Crimes et Justice: « Affaire »

Participation #1 Challenge Pages de la Grande Guerre de Nathalie #La vie civile à l’arrière pendant la Guerre

Au fil des pages avec Peter Pan de Kensington

Après avoir grandement apprécié son interprétation d’Un chant de Noël, une histoire de fantômes (éd. Dargaud, novembre 2022, 80 pages), à Noël dernier, j’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Peter Pan de Kensington  de Jose Luis Munuera (éd. Dargaud, août 2024, 96 pages), une BD jeunesse selon l’éditeur mais que je conseillerai pour les adolescents et qui adapte Le Petit Oiseau blanc de James Matthew Barrie paru en 1902 et qui mentionnait pour la première fois le personnage de Peter Pan, avant la pièce de théâtre de 1904 et le roman éponyme de 1911.

Dans les jardins de Kensington, à Londres, Maimie Mannering, une fillette de six ans s’est perdue à la nuit tombée et ne sait pas comment rentrer chez elle. Elle demande de l’aide à Peter Pan qui la conduit auprès de la Reine des fées qui leur soumet une énigme improbable. Le temps est compté. Ils ont jusqu’au lever du jour pour la résoudre sinon la fillette restera bloquer dans le parc à tout jamais. Y parviendront-ils à temps?

J’ai une nouvelle fois bien apprécié cette lecture, même si je n’ai pas lu le roman originel de 1902, seulement Peter Pan dont on retrouve le côté sombre et cruel dans sa façon de se comporter, par moment, avec la fillette. J’ai également apprécié ce petit peuple de la nuit qui prend vie dans le parc, la Reine des fées étant le double nocturne de la Reine Victoria dans une version reprenant les caricatures satiriques des journaux de l’époque victorienne et qui apporte une touche de légèreté et d’humour au récit bien sombre.

Il y est ainsi question d’enfance, de la place de l’enfant au sein de la famille, en particulier de la perte d’un enfant, de deuil, d’oubli, d’amour parental ou filial, de mortalité enfantine… Le monde de l’enfance peut basculer à tout moment, tout tenant dans un équilibre précaire entre merveilleux et cruauté, à l’image de la vie, théâtre de la tragédie humaine. Les illustrations sont magnifiques, entre réalisme et onirisme, entre innocence enfantine et peurs nocturnes, la mort hantant les lieux. Comme le lui demande Peter Pan, que peut bien être Maimie? Et même Peter lui-même? Un très bon moment de lecture bien que les thèmes abordés soient sombres et tristes! Cela m’a donné envie de lire l’œuvre illustrée par Arthur Rackham, Peter Pan dans les jardins de Kensington (éd. Bibliothèque nationale de France, rééd. décembre 2021, 128 pages), une version réduite de  James Matthew Barrie, n’ayant pas réussi à dénicher Le Petit Oiseau blanc.

Je coche au passage ma première case du bingo du Challenge Contes et Légendes « une BD ».

Participation #1 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Classique jeunesse anglais

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Prénom: « Peter »

Participation #1 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Espagne (Dessinateur) et Royaume-Uni/Écosse (Auteur)

Participation #1 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Adaptation BD

Au fil des pages avec Frost et Nectar

J’ai lu, en e-book, en mars dernier, la duologie Frost et Nectar de C.N. Crawford (pseudonyme d’un duo: Christine et Nick), attirée par le résumé et les jolies illustrations de couverture. Il s’agit d’une romantasy young adult à partir de 15/16 ans et se déroulant en Faérie, les humains connaissant l’existence des faés.

  • Frost et Nectar: Frost de C.N. Crawford (T1)

J’ai commencé par le tome 1: Frost et Nectar: Frost de C.N. Crawford (éd. Korrigan, avril 2023, 306 pages). Ava, une faé déchue âgée de 26 ans qui a été abandonnée bébé dans le monde des humains et qui vient de surprendre, le jour de son anniversaire, son petit ami en train de la tromper. Noyant son chagrin dans l’alcool dans un bar avec sa meilleure amie humaine, Shalimi, elle tient tête à Torin, le roi des Seelie et complètement ivre, l’insulte même. Ce dernier, maudit par les démons comme sa sœur cadette, lui propose de l’argent en échange de sa participation truquée au tournoi qu’il organise pour se trouver une femme qui deviendra alors Reine des Seelie et qui fera revenir le printemps, en mettant fin au long hiver glacial qui s’est abattu en Seelie. Accompagnée de son amie Shalimi, Ava survivra-t-elle à ce tournoi?

J’ai trouvé ce premier tome très convenu, sans véritables enjeux dramatiques, les rebondissements s’enchaînant trop facilement et les personnages restant très superficiels et n’apportant pas grand chose à l’intrigue principale. Le tournoi se résume à deux pauvres épreuves. Même le meurtre d’une des participantes n’apporte rien, à l’instar de la révélation sur la véritable nature d’Ava dont trop d’indices sont donnés bien trop vite. Le seul point positif, c’est que la romance a eu un trope que j’apprécie, « enemies to lovers » mais même là, entre quelques joutes verbales, Ava et Torin sont vite attirés l’un par l’autre, malgré la malédiction pesant sur le roi selon laquelle toute femme dont il tomberait amoureux serait tuée de sa main glacée. 

  • Frost et Nectar: Ambrosia de C.N. Crawford (T2)

J’ai malgré tout enchaîné avec le tome 2: Frost et Nectar: Ambrosia de C.N. Crawford (éd. Korrigan, septembre 2023, 301 pages), un second tome là où s’était arrêté le précédent et avec un résumé nous rappelant ce qui s’est passé. Propulsée par un portail magique dans le monde hostile des Unseelie, Ava est vite rejointe par Torin qui l’a suivie et qui peut désormais la toucher, la malédiction dont il est victime ayant disparu. Mais les deux sont capturés par le fils de la reine Mab. L’un des deux doit-il mourir afin de sauver l’autre? Pourront-ils mettre fin à l’hiver glacial?

J’ai trouvé ce second tome encore moins intéressant que le premier, tout se jouant autour de la découverte d’Ava et de ses pouvoirs. Même la romance « amour interdit » entre Ava et Torin perd de son charme. Et encore une fois, la dernière révélation touchant Ava était tellement prévisible qu’elle ne m’a pas transportée ni même les passages sous le point de vue de Shalimi qui n’apportaient pas grand chose, si ce n’est de nous rappeler la menace pesant sur la Faérie. Une duologie que j’ai trouvée mal exploitée et qui sera vite oubliée!

Participation #11 Challenge Contes & Légendes 2024 de de Bidib #Féérie Seelie/Unseelie – Reine Mab

Participation #14 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Au fil des pages avec Petit bonheur

Nous avons lu Petit Bonheur de Yue Zhang (éd. L’école des Loisirs, janvier 2024, 52 pages), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. Chaque année, la veille du Nouvel An chinois, la Fée de la Lune donne à tous les petits bonheurs un pouvoir magique de porter chance. Mais l’un de ces petits bonheurs, endormi, se retrouve dépourvu de magie. Il décide pourtant de descendre sur Terre. Parviendra-t-il à répandre quand même le bonheur, comme par exemple auprès d’un renard restaurateur et son fils?

Il y est question de solidarité, d’amitié, de générosité, de confiance en soi et de faire fi des préjugés. L’histoire est tendre et gourmande mettant en scène un petit bonheur à la bouille toute mignonne et des animaux anthropomorphes très expressifs, que ce soit le renardeau et son père ou les autres habitants de la ville qui se méfiant de leurs congénères à la mauvaise réputation de prédateurs ont peur de se rendre dans le restaurant de nouilles. J’ai également beaucoup apprécié les magnifiques illustrations qui nous plongent dans une ambiance fantastique en mettant en scène les dons magiques de Petit Bonheur. Un très bon moment de lecture tout plein de bons sentiments en compagnie de ce gentil et généreux bonhomme porte-bonheur!

Participation #6 Challenge Contes & Légendes 2024 de Bidib #Traditions chinoises

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Sentiment: « Bonheur »

Participation #6 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Nouilles chinoises

Participation #4 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Chine

« Older posts

© 2025 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑