Étiquette : fantasy (Page 8 of 9)

Au fil des pages avec Vlad le pire vampire du monde

J’emprunte à la médiathèque Vlad le pire vampire du monde d’Anna Wilson et Kathryn Durst (éd. Talents Hauts, coll. Zazou, 2019), un roman jeunesse à partir de 8 ans et avec une couverture qui brille dans le noir. Vladimir Empaleur surnommé Vlad est un vampire âgé de 9 ans et descendant d’une grande lignée de vampires de Transylvanie. Ayant peur du noir et encore incapable de se transformer en chauve-souris, il s’ennuie dans le gigantesque et luxueux manoir où il habite avec ses parents, son grand-père et un majordome. La seule compagnie de Flit, son ami chauve-souris, ne lui suffit plus. Il décide de fuguer la journée, pendant que tout le manoir dort, pour aller à l’école avec des enfants humains comme dans son livre de chevet, L’Académie Jolibois. Va-t-il enfin se faire des amis? Arrivera-t-il à préserver son secret et sa condition de vampire?

Il y est question d’amitié et d’estime de soi dans un univers fantasy. Il n’est parfois pas si simple de se faire des amis à l’école lorsqu’on se sent différent. Cette histoire me fait penser à Mortina de Barbara Cantini qui raconte le quotidien d’une petite fille zombie qui se lie d’amitié avec des enfants humains et les illustrations en noir et blanc me font penser à Amélia Fang de Laura Ellen Anderson. Les codes du vampire sont détournés puisque Vlad n’est pas détruit par le soleil par exemple. Une histoire simple et mignonne qui pourra plaire aux jeunes lecteurs! Il existe un second tome, Sang pour sang copains sorti en 2019.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Vampire

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Lieu: « Monde »

Au fil des pages avec le tome 3 d’Amélia Fang

Je lis le tome 3 d’Amélia Fang, L’anniversaire tout moisi de Laura Ellen Anderson (éd. Casterman, 2019), un roman jeunesse fantasy à partir de 8 ans. C’est avec un plaisir non dissimulé que je retrouve Amélia et ses amis à Nocturnia. Si vous ne connaissez pas Amélia Fang, je vous déconseille de lire la suite et d’aller voir si ça vous tente mon billet sur les deux premiers tomes.

Ses 11 ans approchant, Amélia a prévu une superbe fête d’anniversaire dans un champ de citrouilles. En plein préparatif avec Trouille, sa citrouille de compagnie, elle se dispute avec sa mère, la comtesse Frivoletta. Au point de voir sa fête d’anniversaire compromise? D’autant qu’à l’école, l’arrivée d’un nouveau professeur de pâtisserie, M. Merveilleux la détourne de l’organisation de son anniversaire pour participer au concours de biscuits merveilleux, le premier prix étant une excursion à Citrouille-Land. Même ses amis, Florence et Grimaldi agissent bizarrement. Et si Amélia devait une nouvelle fois mener son enquête, secondée par Tangine?

Dans ce troisième tome, l’histoire est certes plus simple mais tout aussi plaisante. L’enquête d’Amélia l’amène à réfléchir sur l’importance des souvenirs, l’estime de soi, l’amitié et/ou l’amour, malgré les petites disputes qu’elle a pu avoir par exemple avec sa mère. Les illustrations de Laura Ellen Anderson en noir et blanc sont toujours aussi mignonnes et rigolotes. Il existe un tome 4 actuellement traduit que je me réserve pour le Halloween Challenge en octobre 2020. 

Le Mois Anglais de Lou, Titine et Lamousmé

Au fil des pages avec le tome 1 de La boîte à musique

J’emprunte à la bibliothèque le tome 1 de La boîte à musique, Bienvenue à Pandorient de Gijé et Carbone (éd. Dupuis, 2018), un bande dessinée jeunesse à partir de 6 ans. Pour ses 8 ans, Nola reçoit de son père Martin un cadeau inestimable: la boîte à musique qui appartenait à sa mère Hannah, disparue depuis quelques mois. Et là voilà plongée dans le monde de Pandorient, tout comme nous, lecteurs, qui découvrons les habitants de ce monde magique!

En effet, dans ce premier tome introductif, les auteurs nous font découvrir au fil des pages les différents protagonistes de l’histoire: une famille humaine – « de l’hexomonde » – avec Nola et son père puis une famille de Percecœurs avec Andréa, Igor et leur mère malade et bien d’autres créatures surnaturelles, pas vraiment effrayantes, comme le voisin Grinchouille ou le médecin Guérimaux. En aidant ses nouveaux amis à soigner leur mère, Anna découvre un monde la fois fabuleux et inquiétant. Le danger ne serait-il pas loin?

L’histoire certes classique enchaîne les rebondissements tout en laissant une part de mystères, ce qui plaira aux jeunes lecteurs s’initiant à la bande dessinée fantasy. Les illustrations jouent avec les ombres et lumières, même si souvent les arrière-plans restent plus vagues et moins travaillés que les visages très expressifs. Les personnages sont attachants, avec chacun leur caractère propre bien qu’enfantin. Un bon moment de lecture avec cette BD jeunesse qui appelle à découvrir les tomes suivants!

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Son: « Boîte à musique »

Au fil des pages avec L’hiver ensorcelé de Moomin

J’emprunte à la bibliothèque L’hiver ensorcelé de Moomin de Tove Jannson (éd. Le lézard noir, coll. Le petit lézard, 2017), un roman jeunesse à partir de 6 ans et agrémenté d’illustrations en noir et blanc. C’est un classique de la littérature finlandaise pour enfants paru en 1957.

Dans ce tome, Moomin, un troll ressemblant à un hippopotame blanc, se réveille en plein hiver de son hibernation. Alors que ses parents continuent leur long sommeil, il va découvrir l’hiver et, en surmontant sa solitude, il va se lier d’amitié avec d’étranges personnages comme Too-ticki qui vit pendant l’hiver dans le pavillon de bain de la famille Moomin avec des musaraignes invisibles ou la petite Mu, au caractère bien trempé, râleuse et intrépide.

Ce roman jeunesse aborde notamment les thèmes de l’aventure, de l’amitié, de l’apprentissage de la vie et de notre rapport à la nature et plus généralement au monde. Moomin est un petit personnage un un peu peureux mais curieux et tellement attachant. Un bon moment de lecture avec ce roman initiatique plein d’étrangeté, de poésie et qui fait grandir le jeune lecteur à l’instar de Moomin qui s’approprie au fil des pages cet hiver de prime abord hostile et finalement si merveilleux!

année

Participation #2 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine #aventure/quête initiatique

Au fil des pages avec Harper

J’emprunte à la bibliothèque les trois tomes de la série Harper, romans jeunesse fantasy à partir de 7 ans. Je commence par lire Harper et le parapluie magique de Cerrie Burnell et Laura Ellen Anderson (éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Mes premiers Witty, 2016). Nous suivons les aventures de Harper, une jeune fille douée pour la musique, qui vit avec sa grande-tante Suzie au sein de la Cité des Nuages. Les chats de la cité disparaissant les uns après les autres, dont Minuit, le chat noir à la queue blanche de Harper, cette dernière va mener son enquête avec ses amis – une enquête placée sous le signe de la musique. Quelle équipe de choc avec Harper et son parapluie magique qui peut voler, Nate, aveugle de naissance avec sa fidèle louve, Fumée ainsi que Freddy, écrivain dans l’âme et sa petite sœur Lisette, adorant les souris et les contes de fées!

Je retrouve avec plaisir les illustrations de Laura Ellen Anderson dont le trait de crayon est reconnaissable dès la couverture du roman. Harper n’a-t-elle pas des faux airs d’Amélia Fang? L’histoire se lit très facilement, avec de nombreuses illustrations, rappelant par moment Le joueur de flûte de Hamelin des Frères Grimm. Pleine de bons sentiments, de générosité et de musique, elle transportera facilement le jeune lecteur, un brin mélomane, dans son univers fantasy.

Puis j’enchaîne avec Harper et le cirque des rêves de Cerrie Burnell et Laura Ellen Anderson (éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Mes premiers Witty, 2017), deuxième tome qui permet d’en savoir un peu plus sur le passé de Harper et sur ses parents. Harper et ses amis vont ainsi être amenés à pénétrer le Cirque des rêves, un cirque magique dont le chapiteau se déplace dans le ciel au gré des tempêtes. Ce tome permet de répondre aux interrogations et mystères laissés sans réponse dans le tome précédent. Les illustrations de Laura Ellen Anderson sont toujours aussi plaisantes à regarder.

Puis je finis avec Harper et la forêt de la Nuit de Cerrie Burnell et Laura Ellen Anderson (éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Mes premiers Witty, 2017), troisième tome dans lequel ce conte moderne se mélange avec les contes traditionnels, la forêt de la Nuit étant le berceau de tous les contes de fées. Cette fois-ci, Harper et ses amis vont se retrouver au cœur de la légende d’une corneille de glace que souhaite capturer le chef d’orchestre fou. Dans cette nouvelle aventure, Cerrie Burnell s’amuse à distiller ça et là des éléments et personnages des contes traditionnels comme les horloges chantantes et une maison en pain d’épices. Mais à la lecture de ce troisième tome, c’est surtout le film Ladyhawke qui me vient en tête, référence que n’auront certainement pas les jeunes lecteurs.

Challenge Petit Bac d’Enna – #14 catégories Prénom: « Harper », Lieu: « Forêt » et Objet: « Parapluie »

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