Étiquette : famille (Page 20 of 36)

Au fil des pages avec Un nez et des papilles!

Nous lisons Un nez et des papilles! de Cloé Vigneron-Doumerc et Vinciane Schleef (éd. La pimpante, 2019), un album jeunesse à partir de 4 ans. Nous suivons sur une journée le quotidien de Rose, une petite fille au nez fin qui se régale des bonnes odeurs qui l’entourent et qui lui procurent de joyeuses sensations.

Dès le réveil, la petite fille est attirée par les bonnes odeurs du petit déjeuner. Tant de moments de la journée sont propices aux joies olfactives et gustatives, partagées ou non avec son entourage et son chat: la mousse à raser de son père, les fleurs sur le chemin de l’école, le pain au chocolat à la boulangerie, les petits pois à écosser avec sa grand-mère ou bien encore le parfum de sa mère…

Accompagné d’un texte joyeux et poétique, les jolies illustrations sont colorées, pétillantes et gourmandes, à l’instar de la couverture pleine page et des belles pages de garde. Nous pouvons facilement se mettre à la place de la petite fille dans ses petits bonheurs quotidiens.

D’ailleurs, pour prolonger la lecture, il est amusant de relever à notre tour nos odeurs préférés et ce qu’elles nous évoquent et de parler de goût et d’odorat tout en développant un vocabulaire adéquat. Un très bon moment de lecture avec cette balade olfactive et gourmande et qui fait la part belle aux souvenirs olfactifs! Sans avoir autant de nez que cette petite fille, qui n’a jamais associé au moins une odeur à un événement important de sa vie?

Participation #2 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Balade olfactive

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Ponctuation: « ! »

Au fil des pages avec La légende du chien noir

Nous lisons La légende du chien noir de Levi Pinfold (éd. Little Urban, 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans selon l’éditeur voire plutôt de 4/5 ans. Un matin d’hiver, un immense chien noir se dresse devant la porte de la famille Hope, effrayant les uns après les autres les membres de cette famille qui n’ose pas sortir, à l’exception de la plus jeune fille Petite. Cette dernière aurait-elle dû aussi en avoir peur? Ou ouvrira-t-elle les yeux de sa famille sur leur erreur de jugement?

En effet, selon une légende britannique, voir le spectre d’un chien noir est synonyme de mort et de dépression. La petite fille a-t-elle été inconsciente ou au contraire bien courageuse en s’approchant du chien noir? Du fait de son jeune âge, Petite est moins sujette aux préjugés et fait confiance à ce gros chien noir en allant vers lui au lien de se cacher dans la maison comme le reste de sa famille. Au fur-et-à-mesure que la petite fille rusée et enthousiaste apprivoise le chien, celui-ci rétrécit pour devenir un animal de compagnie qui fera sans nulle doute la joie de la famille Hope.

Les illustrations au charme suranné alternent entre des mini gravures en sépia très dynamiques qui mettent en images le texte répétitif et des grands formats colorés et loufoques, la peur qui s’est propagée dans la famille Hope ayant déformé la réalité. Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui aborde de façon originale la peur de l’inconnu, la rumeur qui enfle et le fait de grandir!

Participation #2 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Légende britannique

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Couleur: « Noir »

Participation #4 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Australie

Participation #1 Challenge British Mysteries 2022 de Hilde et Lou #Chien noir

Au fil des pages avec La chanson de Petit Loup

Nous lisons La chanson de Petit Loup de Britta Teckentrup (éd. Albin Michel Jeunesse, 2010), un album jeunesse à partir de 3 ans. Dans les montagnes enneigées, des loups hurlent sous la lune mais le plus jeune, Petit Loup n’y arrive pas. Ses frères et sœurs se moquent de lui, ce qui le rend triste, malgré le soutien bienveillant de ses parents qui lui assurent qu’un jour il y parviendra. Petit Loup part seul, porté par le bruit des oiseaux et se perd.

Les illustrations épurées et pourtant expressives des loups accompagnent une histoire douce et poétique qui aborde la confiance en soi et la patience pour devenir grand mais aussi la difficulté de trouver sa place dans une fratrie. Les plus jeunes lecteurs pourront facilement s’identifier et s’attacher à l’adorable et enfantin Petit Loup. Un très joli moment de lecture avec cet album jeunesse comme lorsque nous avions lu de cette autrice La bonne étoile de Taupe!

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Art: « Chanson »

Participation #3 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Allemagne

Au fil des pages avec Les étoiles brillent plus fort en hiver

Pour la lecture commune du challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian, j’ai lu mis novembre Les étoiles brillent plus fort en hiver de Sophie Jomain (éd. Charleston Poche, 2021, 365 pages), une romance de Noël se passant à Lille dans le grand magasin fictif des Galeries Hartmann.

A quelques jours du lancement de la semaine des Fééries – le plus gros évènement commercial de l’année aux Galeries Hartmann, Agathe Murano, décoratrice en chef depuis 5 ans, voit débarquer le nouveau directeur, Alexandre Hartmann qui exige de revoir toute la décoration de Noël du grand magasin la trouvant trop ringarde et surchargée à son goût. Cela m’est hors d’elle Agathe qui avait pourtant eu l’accord du directeur précédent, le défunt père d’Alexandre décédé quatre mois plus tôt. A l’approche des fêtes de fin d’année, l’ambiance est électrique entre Agathe et Alexandre. Et si pourtant la magie de Noël opérait grâce au coup de pouce d’un vrai/faux Père Noël et de son chat?

L’histoire est plaisante et se lit facilement, malgré des passages plus classiques et une romance Agathe/Alexandre plus lisse qu’attendue à la lecture de la quatrième de couverture. La romance patron/employée est certes au cœur du roman mais d’autres aspects sont développés par l’autrice qui étend la magie de Noël à la famille au sens large, tant Agathe qu’Alexandre devant faire face à des problèmes personnels au sein de leur famille respective, Agathe en élevant sa nièce qui rêverait de passer un Noël avec sa mère défaillante et Alexandre en plein deuil de son père. Un bon moment de lecture dans l’ensemble avec cette romance de Noël certes parfois convenue mais avec une petite dose de magie avec le personnage fort sympathique du vrai/faux Père Noël et de son chat!

Pâtisserie Meert

Le petit plus: le passage gourmand avec la pâtisserie de Meert (véritable institution et incontournable lillois, dommage que je ne puisse pas me téléporter dans le Vieux-Lille).

Le petit (gros) moins qui a parasité la fin de ma lecture: les erreurs judiciaires/juridiques concernant par exemple la procédure de garde de la nièce (le Juge des Enfants étant compétent pour attribuer la résidence de l’enfant dans ce cas de figure et non le Juge aux Affaires Familiales et un enfant de cet âge étant lui aussi convoqué à l’audience et pouvant avoir son propre Avocat de l’Enfant) ou en matière de droit du travail (un licenciement pour motif personnel ayant très bien suffi en l’espèce pour faire avancer l’intrigue amoureuse, d’autant qu’il n’est même pas fait mention d’une mise à pied à titre conservatoire) ou procédure pénale (le retrait de plainte n’entraînant pas un classement de l’affaire par le Parquet)…

Pour d’autres avis sur cette romance de Noël: Nathalie, Blandine, Chicky Poo, Méline, Au fil des pages, Agdel, So (IG) et Samarian, Isabelle et Marion.

Participation #15 Challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Romance de Noël

Participation#12 Challenge Christmas Time 2021 de MyaRosa #Romance de Noël

challenge 2021 lire au féminin

Participation #75 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #14 Catégorie Météo: « Hiver »

Participation #73 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #cuisine italienne et pâtisserie Meert

Au fil des pages avec Le corbeau de Noël

Début décembre 2021, pour une lecture commune avec Syl, Isabelle et Hilde, j’ai lu Le Corbeau de Noël d’Anne Perry  (éd. 10/18, 2021, n°5709, 185 pages), un court roman policier se passant à l’époque victorienne, à Noël, dans un petit village au bord de la Tamise, près de Londres.

Malgré son âge avancé (la quarantaine), Célia Hooper est ravie d’avoir fait un mariage heureux avec l’homme qu’elle aime, John Hooper, enquêteur dans la police fluviale sur la Tamise. Elle souhaiterait que son amie trentenaire et sans famille, Clémentine Appleby connaisse la même joie qu’elle dans le mariage. Mais cette dernière vient de se fiancer avec Seth Marlowe, la cinquantaine, veuf et dont l’unique fille s’est enfuie pour vivre à la rue. Célia ne l’apprécie pas d’autant plus que ce dernier l’accuse de lui avoir adressé des lettres anonymes et malveillantes évoquant la mort de sa première femme et qui était la sœur du pasteur Arthur Roberson, la cinquantaine et amoureux transi de Clémentine. Avec l’aide de son mari, Célia arrivera-t-elle à découvrir la véritable identité du corbeau? Et pourra-t-elle ouvrir les yeux de son amie sur la véritable nature de son futur époux sans perdre son amitié?

Il est rare que je parle sur le blog d’une lecture décevante mais comme il s’agit d’une lecture commune, je vais quand même écrire quelques mots sur ce roman. Ayant déjà lu des tomes de la série « Charlotte et Thomas Pitt » de cette autrice, je m’attendais à une enquête policière plus élaborée et non à des états d’âme redondants sur le repentir, le pardon et le mariage. Certes, l’histoire se déroule à l’époque victorienne et la condition de la femme était bien précaire et liée au bon vouloir de son mari. Peu de cas était fait des violences intrafamiliales qui relevaient de la sphère privée, le mari ayant toute autorité sur femme et enfants.

Mais à force de le répéter, le propos de l’autrice devient ennuyeux d’autant que l’intrigue policière n’est pas exaltante, l’identité du corbeau étant bien trop évidente. Les digressions et atermoiements répétitifs de Célia parasitent d’ailleurs la lecture de l’enquête menée par son mari et qui se fait sans difficultés particulières. Comme lorsque j’avais lu L’étrangleur de Cater Street, je me demande si Anne Perry cherche encore, tant d’années après, à comprendre son propre geste criminel et si ce n’est pas elle qu’elle veut convaincre de son repentir.

Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages, que ce soit Célia trop indécise, le pasteur pleutre et effacé ou encore Seth, méchant bien trop caricatural en homme violent et possessif se cachant derrière son image d’homme pieux. Même l’ambiance de Noël est peu présente.

J’avais déjà lu que souvent les romans policiers de Noël d’Anne Perry n’étaient pas forcément réussis mais je ne pensais pas à ce point-là. Peut-être que mon ressenti est lié au fait que je venais d’enchaîner de nombreuses romances de Noël. Si vous cherchez une histoire de corbeau, je vous conseille plutôt Le corbeau d’Oxford de Faith Martin, une enquête de Loveday et Ryder qui se déroule dans les années 60.

Pour d’autres avis sur ce roman: Isabelle, Syl et Hilde.

Participation #18 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Roman policier de Noël

Participation #11 Challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Roman policier de Noël

Participation #9 Challenge Christmas Time 2021 de MyaRosa #Roman policier de Noël

Participation #35 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman policier de Noël

challenge 2021 lire au féminin

Participation #73 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique

Challenge Petit Bac d’Enna #14 Catégorie Animal: « Corbeau »

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