Étiquette : famille (Page 1 of 37)

Au fil des pages avec Noël à Paris

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, le tome 1 du diptyque Noël à Paris de Jim et Guiseppe Liotti (éd. Le Lombard, octobre 2025, 104 pages), un roman graphique à partir de 12 ans selon l’éditeur mais que je conseillerai pour les plus grands, vu les situations du quotidien qui parleront bien plus aux adultes. Ève et Simon forme un couple de quadragénaires, avec 3 enfants sur le point de divorcer. Eve n’en peut plus de sa vie actuelle, entre un écart de conduite de son époux, son travail et ses enfants au point de ne plus vouloir accepter un énième repas de Noël organisé, comme chaque année, par ses parents, alors qu’une des amies de couple les invite à son anniversaire. Mais est-ce vraiment leur dernier Noël ensemble? 

Graphiquement, j’avais été attirée par l’illustration de couverture intrigante et qui reflète bien celles à l’intérieur. J’ai particulièrement apprécié les bulles pleines de pep’s, modernes et dynamiques qui nous plongent dans la frénésie et l’effervescence, parfois jusqu’à saturation et la suffocation, des dernières heures précédents Noël (course aux cadeaux, derniers rendez-vous et obligations professionnelles avant les repas familiaux « imposées » du réveillon…), en écho avec l’échappée belle de ce couple en crise en plein Paris sous les illuminations de Noël et la foule s’amassant dans les grands magasins.

Concernant l’intrigue, le scénariste s’amuse à prendre le contrepied de la romance de Noël en décortiquant la relation de couple, les liens familiaux qui peuvent se révélant oppressants, même en période de fêtes… Comment rester soi-même et ne pas « exploser » sous le poids du quotidien épuisant et des obligations familiales? Est-ce vraiment être égoïste de lâcher prise et de penser à soi avant la famille? Il peut se révéler difficile de ne pas se perdre soi-même. Un bon moment de lecture avec ce 24 décembre mouvementé! Eve et Simon arriveront-ils à se retrouver ou l’usure du quotidien aura-t-elle raison de leur couple? Il faut désormais attendre Noël 2026 pour connaître la fin.

Participation #4 Challenge Christmas Time 2025 de MyaRosa #BD de Noël

Participation #6 Challenge il était 13 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #BD de Noël

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Mot isolé: « À »

Participation #38 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Italie

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Réveillon de Noël

Au fil des pages avec Burnt Offerings

J’ai lu Burnt Offerings de Robert Marasco (éd. J’ai Lu, janvier 2025, n°14272, 352 pages), un roman d’horreur (plutôt un thriller psychologique) paru pour la première fois aux États-Unis en 1973 et qui a fait l’objet d’une lecture commune courant novembre avec Lou, Hilde, Solenn, Audrey et Maëlle dans le cadre du Challenge Halloween 2025.

Il est hors de question pour Marian Rofle de passer l’été dans leur appartement new-yorkais. Elle convainc son mari, Ben de louer une vieille demeure donnant sur la mer, avec serre, piscine et plage privative, avec leur jeune fils David et leur grand-tante Elizabeth. Vu le prix très abordable de la location, il ne s’agirait pas d’être regardant sur l’état délabré et poussiéreux des lieux ni de l’unique condition posée par les propriétaires (une sœur et un frère âgés pressés de partir en vacances et au comportement étrange) qui est d’apporter un repas trois fois par jour à leur mère, « la bien-aimée ». Très vite, Marian se sent comme chez elle malgré la méfiance de Ben. Quel est le véritable prix à payer pour les vacances de leurs rêves?

 Au fil des jours, la demeure semble revivre grâce à la présence de la famille Rofle, Mariam devenant obsédée par la demeure, passant la journée à nettoyer et ranger, s’isolant des autres membres de sa famille, restant à distance des événements troublants qu’ils subissent, la grand-tante dépérissant petit à petit ou bien Ben dont la vue se trouble…

Là où je m’attendais à être happée par l’histoire et une ambiance pesante, angoissante et horrifique, j’ai trouvé un rythme lent et des longueurs, après un démarrage prenant beaucoup trop son temps et sans véritable enjeu dramatique, tout tenant sur la nature de cette « bien-aimée ». Mais cela ne m’a pas suffi à vouloir enchaîner les pages et j’ai été déçue de ma lecture que j’ai trouvée « datée » et qui m’a semblé avoir mal vieillie, notamment dans la relation de couple et l’image de la femme des années 70.

Les rebondissements m’ont laissé indifférente tant je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages qui sombrent chacun à leur manière dans la folie, ceux-ci étant peu détaillés, sans réelle profondeur psychologique et qui ne m’ont pas paru très unis ni soudés face à la présence écrasante et néfaste de l’étrange demeure. J’ai vu venir très rapidement la fin, malgré certains faits restés inexpliqués et réactions qui m’ont paru incohérentes. Cela m’a plutôt donné envie de lire Shining de Stephen King, dont je n’ai vu et revu que le film il y a des années. On est bien loin ici de cette ambiance angoissante et qui m’avait marquée. J’ai d’ailleurs appris, après avoir fini ma lecture, que Stephen King avait été influencé par ce roman pour écrire Shining paru quelques années plus tard, en 1977.

Pour d’autres avis sur ce roman: Audrey qui n’a pas apprécié non plus, Lou (IG) qui a été plus emballée que moi et Hilde. 

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Maison possédée

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Au fil des pages avec Retour à Lake Grove

J‘ai lu Retour à Lake Grove de J. Courtney Sullivan (éd. Les Escales, mai 2025, 560 pages), un roman contemporain se déroulant à Awadapquit, une petite ville balnéaire du Maine, la ville natale de Jane Flanaghan qui y revient, un an après le décès de sa mère, afin de vider la maison familiale pour la mettre en vente. A l’aube de ses 40 ans et alcoolique, elle a tout perdu tant sur le plan privé que professionnel: son mariage avec David et son travail d’archiviste à la bibliothèque Schlesinger de Harvard dédiée à l’histoire des femmes américaines. Elle accepte de travailler pour Geneviève, la nouvelle riche propriétaire d’une maison qui l’a toujours fascinée depuis ses 17 ans et qui serait hantée, en enquêtant sur les précédents occupants des lieux. Jane semble prête à tout pour réparer le passé. Ce devoir de mémoire lui permettra-t-il également d’apaiser ses propres douleurs familiales et de donner un nouveau souffle à sa vie?  

Le propre passé familial de Jane s’entrechoque avec celui historique de la maison victorienne construite en 1846 et située sur le bout d’une falaise surplombant l’océan, à l’écart de la ville, épicentre culturel de tout le roman, sous le prisme de ses occupantes qui renvoie à une part du passé américain: les Abénaquis, peuple autochtone ayant précédé l’arrivée des premiers colons, l’essor de la ville avec les scieries au XIXe siècle, les Shakers, les années 60… Quelle voix donner aux fantômes du passé?

Il y est ainsi question de deuil, de secrets de famille, du devoir de mémoire, de rapatriement culturel, de l’Histoire américaine se mêlant à la petite histoire personnelle de Jane, d’hérédité, de transmission intergénérationnelle, de réhabilitation du passé, d’alcoolisme, de spiritisme…. Mais le rythme est bien trop souvent « cassé » par la façon dont tout cela s’emboîte, l’autrice abusant de procédés narratifs lui permettant de dévoiler les secrets des unes et des autres (comme une découverte d’un objet ancien ou d’une rencontre fort à-propos ou un changement inopiné de point de vue d’un personnage…). Cela m’a paru bancal, tant c’était à destination du lecteur et rendant confuse et décousue l’intrigue principale autour de Jane. Une lecture intéressante mais au rythme inégal et avec bien trop de longueurs et de facilités scénaristiques!

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Fantômes du passé

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Lettre isolée: « à »

Au fil des pages avec Minuit passé

Avec Hilde et Lou, j’ai lu Minuit passé de Gaëlle Geniller (éd. Delcourt, octobre 2024, 204 pages), un roman graphique fantastique au joli jaspage et qui a été choisi comme lecture commune pour le challenge Halloween 2025. Je l’avais repéré depuis sa parution, ayant été attirée par l’illustration de couverture et son aura mystérieuse qui m’avait fait penser à Tom et le jardin de minuit de Philippa Pearce.

Loin de Londres, dans la campagne anglaise, Guerlain, restaurateur d’art s’installe avec son jeune fils, Nisse dans le manoir dans lequel il a vécu plusieurs années auparavant, dans sa jeunesse, avec ses trois sœurs aînées. Ces dernières s’en souviennent mais pas lui. Insomniaque comme lorsqu’il était petit, Guerlain passe des nuits agitées d’autant plus que des événements étranges surgissent. Doit-il s’en méfier ou non? Le manoir serait-il hanté?

Graphiquement, je l’ai particulièrement apprécié avec ce côté suranné, gothique, mystérieux, Art déco et floral, me demandant, comme Guerlain, si la présence des trois corneilles qui lui apportent des fleurs est bienveillante ou malfaisante et qui peut bien être Minuit, d’autant que son fils ne semble pas plus perturbé que cela par ces événements étranges. Les relations entre Guerlain et son fils (autour des livres, en particulier des contes de fées ou des classiques de la littérature anglaise comme Peter Pan) ou avec ses sœurs aînées étaient très touchantes, chaleureuses, soudées et complices, les trois sœurs prenant toujours soin de leur petit frère malgré la distance et les années passées.

Les allers-retours entre présent et passé permettent, petit à petit, de lever le voile sur l’atmosphère onirique et inquiétante du manoir. Les illustrations ont d’ailleurs pris le pas sur l’intrigue, me laissant porter par leur découverte, la fin laissant une part de mystère non dévoilé. Il y est ainsi question de la famille, du temps qui passe, de retour à l’enfance, d’acceptation de soi, de transmission, du plaisir de lire et même de spiritisme et du langage des fleurs… Un très bon moment de lecture moins angoissant et plus lumineux que prévu, même si j’aurai apprécié un peu plus d’explications sur la fin! 

Pour d’autres avis sur ce roman graphique: Hilde, Lou (IG), Nathalie, Chicky Poo et Bianca.

Participation #15 Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #LC

Participation #25 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Contes de fées

Au fil des pages avec le tome 4 de Brume

Même si l’édition 2025 du challenge d’Halloween se termine bientôt, je ne pouvais pas ne pas parler du tome 4 de Brume, La Nouvelle Sorcière de Jérôme Pélissier et Carine Hinder (éd. Glénat, coll. Tchô!, octobre 2025, 72 pages), une BD jeunesse écrite en lettres majuscules et à partir de 7 ans et que nous avons lue sitôt achetée, à peine quelques jours après sa parution. La trilogie initiale s’est transformée en fin d’un premier cycle qui peut se suffire à lui-même même si nous sommes bien contents de continuer à suivre les aventures du trio Brume, Hugo et Hubert, en lecture commune avec Hilde.

Jamais à court d’idées, sous un ciel breton pluvieux, le trio décide d’expérimenter une nouvelle potion en plongeant dans leur chaudron une grenouille qui les suit depuis leurs péripéties précédentes et qui se transforme en une vieille sorcière bien menaçante et qui est bien déterminée à remplacer Naïa comme unique sorcière du village. Sous les effets du sort jeté par cette sorcière, le trio se retrouve piégé sur une île de pirates. Pourra-t-il sauver le village désormais maudit?

Dans ce nouveau cycle, on retrouve avec beaucoup de plaisir cet univers fantasy plein de pep’s et d’humour avec cette fois-ci une plongée dans l’univers des pirates (les illustrations de couverture nous en donnant un indice), avec un clin d’œil à des pirates de la pop culture que je vous laisse le soin de découvrir. Même un petit personnage très secondaire tout mignon s’est faufilé dans les bulles! Le rythme ne faiblit pas et on en apprend encore davantage sur le passé de Brume. Il y est question de famille, de rivalité, d’aventures et de secrets dont certains n’ont pas encore été dévoilés. Encore un très bon moment de lecture! Nous sommes déjà impatients de connaître le tome suivant tant le suspens est grand à l’issue de ce tome. Serons-nous enfin qui est Hubert? En attendant le prochain tome, nous avons continué à nous plonger dans cet univers fantasy avec Mon grand livre de magie (éd. Dragon d’Or, octobre 2016, 118 pages). 

Pour d’autres avis sur ce tome 4: Hilde et Moka.

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Folklore breton

La BD de la semaine chez Noukette pour cette semaine

Participation #8 Challenge Littérature jeunesse 2025-2026 de Pativore #BD jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Crimes & Justice: « Sorcière »

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