Étiquette : différence (Page 1 of 6)

Au fil des pages avec Grimelda Hauchecorne, La souris de Salem

Acheté après avoir succombé à l’illustration de couverture et lu à sa parution en 2022, ce n’est que cette année que j’ai relu avec mon mini sorcier Grimelda Hauchecorne, La souris de Salem de Cassandra O’Donnell et Jean-Mathias Xavier (éd. Flammarion Jeunesse, octobre 2022, 48 pages), un album jeunesse au format à l’italienne et à partir de 7/8 ans, les magnifiques illustrations au charme gothique romantique pouvant impressionner les plus jeunes.

A Salem, de puissantes et méchantes sorcières se réjouissent de la tenue du Sabbat, la fête de la lune de sang, leur permettant de jeter de nombreux sinistres sorts, sauf pour une petite souris, Grimelda Hauchecorne, qui, possédant un cœur, ne peut être leur égale et rivaliser en méchanceté. Parviendra-t-elle à trouver une solution à cette différence qui lui pèse, au cœur des bois entourant Salem? 

Le texte doux, poétique et construit sous forme de conte-randonnée vient atténuer la présence des personnages effrayants (le roi des cauchemars, la fille de l’eau et l’homme-arbre) que rencontrent la petite souris au cœur généreux qui, en tant que sorcière, n’en a pas peur et qui a peu de temps à perdre avec eux, tant elle est obnubilée par sa différence. Il y est ainsi question d’acceptation de soi et des autres, de différence qui devient une qualité et non plus une faiblesse… J’ai particulièrement apprécié les illustrations avec ce charme gothique et suranné, dans un style rappelant l’époque victorienne, Tim Burton ou la fantasy comme Tolkien… Un très bon moment de lecture avec ce conte gothique gentiment effrayant et se terminant sur une jolie morale sur ce que l’on peut faire ou non de son cœur!

Pour d’autres avis sur cet album jeunesse: Lou

Participation #2 Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Conte-randonnée

Au fil des pages avec Le mensonge de trop

J’ai lu Le mensonge de trop de Shari Lapena (éd. Les Presses de la Cité, février 2025, 336 pages), un thriller domestique se déroulant dans une petite ville américaine où tout un quartier suit les recherches pour retrouver Avery Wooler, une fillette de 9 ans qui a disparu après avoir été renvoyée de son cours de chorale à l’école et dont le père en découvrant ce renvoi, la frappe, étant rentré lui aussi plus tôt que prévu avant été quitté par sa maîtresse, Nora, une voisine de la famille. Est-ce une fugue ou un enlèvement?

Les courts chapitres s’enchaînent avec son lot de suspects et de mensonges, comme s’en aperçoivent très rapidement les policiers en charge de l’enquête. Qu’est-il arrivé à la fillette? Sera-t-elle retrouvée en vie? L’autrice multiplie les rebondissements, les mensonges, les trahisons et les apparences trompeuses, les manipulations et les fausses pistes pour mieux nous tenir en haleine. Personne ne semble irréprochable et à l’abri du soupçon, que ce soit son père William, médecin dont l’amante, Nora vient de rompre ou des garçons plus âgés du quartier… au point que chacun en vient à douter de son propre entourage (mari, fils…), cela m’ayant fait penser sur ce point à L’étrangleur de Cater Street d’Anne Perry.

Il y est ainsi question de mensonges et de manipulations, de famille avec le mariage, la parentalité en particulier autour du handicap d’un enfant, Avery étant une enfant zèbre (à la fois très intelligente et souffrant de troubles de l’attention) et l’un des adolescents du voisinage ayant un TSA (trouble de la sphère autistique)…

Un très bon moment de lecture avec ce turn-over addictif autour d’une disparition d’enfant même si j’ai trouvé la fin un peu trop courte et précipitée mais à l’image du titre et même si la fillette m’a parue quand même très mature pour son jeune âge! C’est le premier roman que je lisais de cette autrice mais ce ne sera pas le dernier.

Pour d’autres avis sur ce roman: Bianca.

Participation #8 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Canada

Au fil des pages avec Monsieur le Lapin Blanc

Nous avons lu et relu Monsieur le Lapin Blanc de Benjamin Lacombe (éd. Margot, diff. L’école des loisirs, octobre 2024, 48 pages), un album jeunesse grand format à partir de 6 ans aux magnifiques illustrations. Ce n’est pas la première fois que cet auteur-illustrateur se plonge dans l’univers d’Alice au pays des Merveilles de Lewis Carroll, ayant illustré le roman éponyme en format graphique (éd. Soleil, décembre 2015, 290 pages) et sa suite, Alice de l’autre côté du miroir (éd. Soleil, novembre 2016, 296 pages).

Nous suivons Le Lapin Blanc, personnage principal de cette histoire de sa naissance à son emploi auprès de la Reine de Cœur tout en croisant, en chemin, Alice ou bien encore le Chat du Cheshire (l’auteur reprenant alors certains passages clés du roman). On le retrouve avec sa faculté d’être toujours retard, sa montre à gousset jamais loin pour le lui rappeler et dès tout petit, de se justifier par des histoires fantaisistes. Mais est-ce finalement vraiment un défaut, une maladresse honteuse ou une faiblesse de caractère? Malgré sa particularité et son esprit créatif et imaginaire, ne trouvera-t-il pas son propre rythme de vie avec à la clé son bonheur?

Tout en conservant l’esprit et l’univers carrollien, Benjamin Lacombe s’est approprié ce personnage pour s’interroger sur la nature humaine (ce qui est ou non une qualité ou une faiblesse), le rapport de chacun au temps, au sens donné à la vie et au bonheur. Il y est ainsi question de conte initiatique, d’affirmation et de confiance en soi, de différence qui devient une force tant dans la vie privée (une jeune lapine tombant sous sous charme) ou dans sa vie professionnelle (son retard lui permettant de sauver sa tête!), de ne pas juger autrui sur sa simple apparence, d’amour…

J’ai apprécié découvrir cette histoire tout autant que mon mini lutin qui a été émerveillé par les magnifiques illustrations. A sa première lecture, il s’est d’ailleurs longuement arrêté devant certaines illustrations avant même de débuter sa lecture. Un très bon moment de lecture! J’ai enfin noté plusieurs passages gourmands, que ce soit la soupe de carottes quand il est enfant, le teatime ou le pique-nique. 

Participation #4 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Conte détourné

Participation #5 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Couleur: « Blanc »

Participation #3 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie

Throwback Thursday Livresque: Sensibilité

TTL n°260 chez Carole #Sensibilité

Ce jeudi 25 avril 2024, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Sensibilité ».

Cela m’a immédiatement fait penser à un classique anglais dont le titre en VO est Sense and Sensibility de Jane Austen, paru pour la première fois en 1811 même s’il est traduit en français en Raison et sentiments.

Mais finalement j’ai choisi une de nos dernières relectures jeunesse qui a pour thème la sensibilité et plus précisément l’hypersensibilité avec Rêveur de Mark Janssen (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, octobre 2022, 32 pages), un album jeunesse grand format et à partir de 6 ans.

Un après-midi, après l’école, Aaron part se promener en forêt avec son père, tout en gribouillant des dessins. Il est perturbé par une question que la maîtresse à poser en classe aux élèves, à savoir ce qu’ils voudraient faire plus tard. Le jeune garçon n’avait pas de réponse et est encore troublé par les réponses de ses camarades de classe qui ne lui correspondent pas. Son père sera-t-il à l’écoute d’Aaron en le rassurant et lui expliquant le potentiel de chacun (entre penseur, faiseur et rêveur)?

Il y est question d’hypersensibilité, de relation père/fils, de choix de métier et de confiance en soi, d’imagination, de croire en ses rêves, droit et respect de la différence… Les magnifiques illustrations plongent le lecteur dans la psyché du jeune garçon, dans une nature accueillante et une imagination enfantine. Un très bon moment de lecture bienveillant avec cet album jeunesse qui se termine sur une longue liste de rêveurs connus et qui inspireront, à n’en pas douter, les jeunes lecteurs!

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Grumpy/Sunshine », le 3 mai étant la Journée Mondiale du sourire.

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Adjectif: « Rêveur »

Participation #7 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Pays-Bas

Au fil des pages avec le tome 3 du Loup en slip

Nous avons continué à découvrir la série du Loup en slip avec le tome 3: Le loup en slip, Slip hip hip! de Wilfrid Lupano, Mayanna Itoïz et Paul Cauuet (éd. Dargaud, 2018, 40 pages), une BD jeunesse à partir de 5 ans. Dans la forêt, tout le monde se prépare avec effervescence et enthousiasme pour la course annuelle « Rapide et furieux! ». Mais quelqu’un vandalise toutes les affiches de la course. Serait-ce l’œuvre  d’une bête féroce mécontente? Le loup parviendra-t-il à apaiser sa colère en découvrant l’identité du malotrus?

En menant l’enquête, le loup en slip apporte conseil et bienveillance à un jeune oiseau ado parlant verlan souffrant tellement de sa différence lui permettant d’accepter qui il est. Il est ainsi question de compétition, de course, d’acceptation de soi, de tolérance et de différence. Encore un très bon moment de lecture avec ce tome toujours aussi rigolo et dans lequel le slip du loup a un rôle important à jouer!

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Objet: « Slip »

Participation #63 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

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