Étiquette : corbeau

Au fil des pages avec La forêt des tomates

Nous avons lu et relu le mois dernier La forêt des tomates d’Etsuko Watanabe (éd. Albin Michel Jeunesse, 2020), un album jeunesse à partir de 5 ans. Amélie, une petite fille au chapeau rouge prend pour la première fois le train seule pour rendre visite à sa grand-mère. Au cours du trajet, elle fait un incroyable arrêt dans la forêt des tomates géantes. Mais elle se perd. Pourra-t-elle compter sur l’aide insolite de Grand-Mère Corbeau?

Grâce aux péripéties les plus insolites et oniriques de la petite fille, nous apprenons de façon originale la façon dont sont préparées les boîtes de conserve de sauce tomate puisque Grand-Mère Corbeau gère une usine de sauces tomates dans la forêt. Il y est ainsi question d’aventures oniriques à la façon d’une Alice au Pays des Merveilles, d’entraide, d’amitié, d’imaginaire enfantin ou bien encore de relations intergénérationnelles entre une grand-mère et sa petite fille liées par les mêmes secrets…

Comme la petite héroïne qui a dégusté des spaghettis à la sauce tomate, nous avons mangé des spaghettis bolognaises avec un mélange de sauce tomate et de tomates fraîches, ce qui nous fait une nouvelle participation au défi Accord mets/livre du challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023.

Les illustrations sont colorées, avec forcément une forte dominante de rouge. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse rigolo et gourmand et qui peut permettre de dédramatiser un voyage en train pour un enfant partant seul!

Participation #3 Un Mois au Japon 2023 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Sauce tomate

Participation #22 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Japon

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Paysage: « Forêt »

Au fil des pages avec le tome 1 des enquêtes de Loveday & Ryder

Lors des derniers jours du British Mysteries Month 2021, j’avais lu Le corbeau d’Oxford, une enquête de Loveday & Ryder de Faith Martin (éd. Harper Collins, 2019, 299 pages), le tome 1 d’une série livresque « cosy mystery » qui se passe dans les années 60, à Oxford. Je n’avais pas pris le temps de le chroniquer ni même de la journée consacrée aux années 50/60 du Mois Anglais en juin 2021. Voici avec retard mon avis, venant de lire il y a peu la troisième enquête.

Sir Marcus Deering, un riche industriel reçoit des lettres de menace anonymes qu’il prend à la légère jusqu’à ce qu’un meurtre soit commis, celui d’un jeune jardinier. La jeune Trudy Loveday, seule femme policière a hâte de pouvoir enquêter avec ses collègues mais elle est écartée de l’enquête pour assister le Dr. Clement Ryder, un coroner qui a décidé de réouvrir un vieux dossier classé concernant le décès d’une jeune femme, Gisela Fleet-Wright (décédée d’une mort accidentelle par surdose de médicaments). Et si cette ancienne histoire était en lien avec le récent meurtre du jardinier?

Dans ce premier tome, le duo d’enquêteurs se forme. Ils sont certes aux antipodes l’un de l’autre mais complémentaires et aussi intelligents l’un que l’autre. Il y a d’un côté Trudy Loveday, une jeune stagiaire de 19 ans (bientôt 20) qui, en intégrant la police au grand dam de sa mère qui la verrait plutôt se marier, fonder une famille plutôt que d’avoir de l’ambition professionnelle, se révèle brillante bien qu’impulsive et parfois trop enthousiaste en raison de son peu d’expérience et de son âge  et de l’autre le Dr. Clement Ryder, âgé de 57 ans qui a pris sa retraite de chirurgien pour devenir coroner pour cacher sa maladie (la maladie de Parkinson peu connue à l’époque), élégant et redoutable enquêteur, prenant son temps pour démêler le vrai du faux.

Il y est question de la condition de la femme dans les années 60, Trudy Loveday devant subir au quotidien le sexisme de son chef et de ses collègues, reléguée en cela sur des missions subalternes. Un bon moment de lecture avec ce duo que je prendrai plaisir à retrouver dans d’autres enquêtes!

Pour d’autres avis: Chicky Poo, Belette, Lou et Northanger.

Participation #34 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy Mystery

Participation #17 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

challenge 2021 lire au féminin

Participation #52 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglaise

Au fil des pages avec La malédiction de l’anneau d’or

Après avoir lu Anya et Tigre blanc, je lis La malédiction de l’anneau d’or de Fred Bernard et François Roca (éd. Albin Michel Jeunesse, 2017), un album jeunesse très grand format à partir de 8 ans et préquel du premier. L’histoire revient sur la vie de la sorcière maudite, Cornélia qui avait réussi à duper le couple royal du pays du Grand Blanc en propageant une fausse malédiction pour enlever les enfants du royaume.

Cornélia est une jeune orpheline aveugle qui grandit dans un orphelinat avec son amie et confidente, Virginia, sous le regard de Jack, un corbeau sauvé par Cornélia petite. Toutes les deux sont fascinées par la légende de l’Anneau d’or selon laquelle quiconque réussira à passer cet anneau à son doigt deviendra riche et célèbre. Année après année, elles se rendent régulièrement, la nuit, dans le Temple perdu de la forêt du Mont Battois espérant à chaque fois être l’élue de l’anneau d’or. Elles admirent également l’un de leurs enseignants, Génius la main froide au point que leur amitié est mise en mal lorsque ce dernier jette son dévolu sur Cornélia. Virginia arrivera-t-elle à sauver son amie d’un destin funeste lorsque Cornélia réussit à porter l’anneau d’or, l’ombre de Génius n’étant pas loin?

Les illustrations de François Roca sont tout aussi magnifiques que dans l’album précédent, dans un décor cette fois-ci médiéval. Le narrateur n’est plus le temps mais un corbeau recueilli par Cornélia. L’histoire renvoie à celle d’Anya et Tigre blanc et permet de répondre à certaines questions laissées en suspens et d’apprendre que Cornélia n’a pas agi seule mais sous l’emprise de Génius la main froide.

Toutefois,  il existe des différences/incohérences entre la sorcière décrite dans le premier tome et Cornélia devenue aveugle enfant après avoir été touchée par la foudre qui a emporté ses parents et non du fait de détenir l’anneau d’or. D’ailleurs, si on observe d’un peu plus près les illustrations de la sorcière dans Anya et Tigre blanc, elle ne porte pas d’anneau. Les traits de son visage, et plus généralement sa silhouette, sont plus soignés et plus gracieux dans La malédiction de l’anneau d’or. D’autre part, l’histoire interroge sur ce qu’une personne peut faire par amour ou par amitié, sur comment aider un proche qui se perd et in fine s’il est possible de tout pardonner, même quand l’impardonnable est commis. Un très bon moment de lecture!

Pour un autre avis sur cet album: Bidib.

Participation #6 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Objet: « Anneau d’or »

Au fil des pages avec Anika et la sorcière des neiges

Nous lisons un de nos derniers emprunts à la médiathèque, Anika et la sorcière des neiges de Linda Sunderland et Daniel Egnéus (éd. Little Urban, 2017), un album jeunesse à partir de 3 selon l’éditeur mais plutôt pour les plus grands, à partir de 5 ans. Pendant qu’Anika reste au Jardin des neiges avec son père, sa mère part cueillir des gentianes bleues, fleurs porte-bonheur de sa fille. Mais elle est capturée par la maléfique Sorcière des Neiges. Anika part la sauver avec son père. Aidée d’un corbeau et d’un renard polaire, aura-t-elle assez de magie en elle pour faire face à la sorcière?

Anika est une petite fille bien courageuse et amie des corbeaux qui lui ont offert une belle robe de plumes. Elle s’épanouit au sein d’une famille unie et en harmonie avec les animaux sauvages, les soignant au besoin en toute simplicité et gentillesse. Elle n’hésite donc pas une seconde pour aider son père dans le sauvetage de sa mère. Il est ainsi question d’aventure, d’amour filial, de respect des animaux et de magie du cœur. A l’instar de la magnifique couverture pleine page, les illustrations sont jolies dans les tons bleutés, même si parfois j’ai trouvé bizarres des animaux avec deux yeux de profil au lieu d’un seul. Un très bon moment de lecture avec ce joli conte initiatique hivernal qui rappelle celui d’Hans Christian Andersen, La Reine des neiges, la jeune Gerda partant sauver son ami Kay prisonnier dans le palais de la reine!

Participation #2 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Météo: « neiges »

Au fil des pages avec Le premier Noël de l’ours

Nous empruntons à la bibliothèque Le premier Noël de l’ours de Robert Kinerk et Jim LaMarche (éd. Casterman, 2008). La couverture m’a immédiatement fait penser à L’ours qui aimait les histoires, un très joli album jeunesse sur le plaisir de la lecture. Et pour cause, l’illustrateur de cet album est aussi Jim LaMarche. Les couleurs automnales ont laissé place aux premiers jours de l’hiver, les flocons annonçant le temps de l’hibernation. Mais alors qu’il dort au fond d’une grotte gardée par un petit sapin, l’ours est réveillé par un douce et intrigante musique.  Il se met en quête de découvrir sa provenance. Chemin faisant, il viendra en aide à des animaux de la forêt: un corbeau, un élan ainsi qu’un faisan et ses petits. Une fois le mystère percé, l’esprit de Noël s’installe aussi chez l’ours et ses nouveaux amis. Que de poésie dans cet album jeunesse, tant dans le texte en rimes que dans les illustrations toutes douces. Comme dans un conte de Noël,  la générosité,  l’entraide et la joie d’être ensemble rythment cette histoire débordante de tendresse. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse sans Père Noël, ode aux plaisirs simples comme jouer avec des flocons ou être auprès des siens!

Pour d’autres avis sur cet album jeunesse: FondantGrignote et Syl.

Challenge Il était 7 fois Noël de Chicky Poo et Samarian

Challenge Christmas Time 2019 de Mya Rosa #Livre de Noël

Participation #4 Challenge Contes de Noël de Bidib

Participation #112 Je lis aussi des albums

Challenge Petit Bac d’Enna – #16 catégorie Animal: « Ours »

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