Étiquette : Challenge Petit Bac 2025 (Page 1 of 5)

Au fil des pages avec le tome 3 des Carnets de l’Apothicaire

J’étais restée en plein suspense après ma lecture en mars 2024 du tome 2 et ai finalement réussi à emprunter à la médiathèque le tome 3 des Carnets de l’Apothicaire de Natsu Hyuuga et Itsuki Nanao (éd. Ki-oon, mai 2021, 194 pages), un manga Seinen à partir de 15 ans et qui reprend le récit juste après la tentative d’empoisonnement déjoué par Mao Mao lors du banquet d’hiver.

Comme dans les deux premiers tomes, il y a de nombreux sauts dans le temps, au fil des chapitres et des enquêtes menées par Mao Mao qui est désormais une jeune adulte, dame de compagnie et goûteuse de l’une des concubines préférées de l’Empereur, Gyokuyo. En effet, le retour de la jeune femme chez elle, auprès de son père adoptif au sein du quartier des plaisirs a lieu 10 mois après son enlèvement. Elle se rend compte que sa vie au sein du palais impérial n’est pas si différente de sa vie passée. Bien que très perspicace et observatrice, la jeune femme a encore bien à apprendre auprès de son père adoptif lorsqu’ils sont amenés à intervenir sur un double suicide suspect d’une courtisane et de son client. L’absence de Mao Mao ne passe d’ailleurs pas inaperçue auprès de Jingshi dont la réaction amuse beaucoup Gyokuyo qui voit bien au-delà des deux jeunes gens, à l’instar de nous lecteur.

J’ai une nouvelle fois bien apprécié les intrigues de ce troisième tome, même si comme je l’avais déjà mentionné pour le tome 2, je trouve que certains aspects auraient pu être moins survolés et plus matures. J’ai également apprécié en découvrir plus sur le passé de Mao Mao qui n’était pas si enviable que cela et la tournure prise par la « relation » avec Jingshi qui en dévoile également un peu plus sur lui, après le décès suspect d’un militaire de haut-rang qu’il connaissait bien. Encore un bon moment de lecture! Mais je devrai une nouvelle fois patienter pour connaître les tomes suivants, ces derniers étant pour le moment déjà empruntés par d’autres usagers de ma médiathèque. J’ai déjà commencé à regarder les premiers épisodes de la saison de son adaptation en anime et envisage de lire les romans éponymes.

J’ai enfin noté quelques passages gourmands, comme par exemple les brochettes mangées par son amie servante ou le saké offert en récompense par Jingshi et sans tenir compte des plats ou boissons empoisonnées.

La BD de la semaine chez Blandine pour cette semaine

Participation #6 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Manga

Participation #9 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Japon

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Métier: « Apothicaire »

Participation #11 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Au fil des pages avec Shamisen

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Shamisen de Guilherme Petreca et Tiago Minamisawa (éd. Ankama, avril 2023, 160 pages), un roman graphique s’inspirant de la vie de la musicienne itinérante non-voyante, Haru Kobayashi (1900/2005), l’une des dernières Gozes célèbres ayant vécu au Japon. Abandonnée à sa naissance par sa mère en plein hiver, Haru est recueillie par un musicien itinérant qui lui apprend à jouer du shamisen, un instrument de musique traditionnel à cordes pincées avec un long manche. Au décès de ce dernier, elle continue à vivre de sa musique, à travers la campagne japonaise, toute sa longue vie durant, après avoir perdu petite fille la vue, s’arrêtant devant la porte des habitants contre gîte ou couvert en échange de quelques notes.

J’ai apprécié la découverte de cette musique traditionnelle japonaise à travers ce récit onirique et poétique, sous forme de conte philosophique, au cours duquel la musicienne itinérante fait de nombreuses rencontres avec des Yōkai et divinités japonaises, certaines bienveillantes et d’autres malveillantes: un kappa qui, séduit par sa musique, lui offre la clé de la dimension divine, Benzaiten, la déesse du bonheur ou bien encore Yuki-onna, la sorcière des neiges qui lui jette un sort. Haru va également jouer et chanter pour un peintre mourant à qui elle sauve la vie (peintre qui s’inspire de Katsushika Hokusai)…

J’ai également apprécié la douceur des illustrations au charme suranné et invitant à la contemplation ainsi que les réflexions philosophiques de la musicienne. Il y est ainsi question du sens de la vie, de la beauté de l’Art et plus particulièrement de la musique, de liberté artistique, de la musique comme vecteur de lien social… Un bon moment de lecture qui se termine par un dossier thématique à la fin de l’ouvrage fort instructif pour en découvrir plus sur les gozes et leurs chants, un QR-code au début de l’ouvrage permettant d’accéder à leurs musiques!

Pour d’autres avis sur ce roman graphique: Katell.

La BD de la semaine chez Noukette pour cette semaine

Participation #5 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Roman graphique

Participation #8 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Brésil (scénariste et illustrateur)

Participation #7 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Yōkai

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Sport/Loisir: « Shamisen » (Instrument de musique japonais)

Au fil des pages avec Le tour du monde en 80 jours

Nous avons lu, sur plusieurs semaines, pour l’histoire du soir, avec mon mini lutin Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne (éd. Hatier, août 2011, 352 pages), un roman jeunesse d’aventures paru pour la première fois en 1872 sous forme de feuilletons. Phileas Fogg, un riche, impassible et solitaire gentleman anglais fait le pari de faire le tour du monde en 80 jours avec d’autres membres du Reform Club, après avoir lu un article de presse indiquant que cela est désormais possible et met en jeu la somme de 20.000 livres, la moitié de sa fortune. Il part immédiatement, le 2 octobre 1872, accompagné de son nouveau domestique, Passepartout, un « garçon » français d’une trentaine d’années. Arrivera-t-il à relever la pari? Réussira-t-il à revenir à Londres avant le 21 décembre 1872 à 20 heures 45?

Mon mini lutin a apprécié cette aventure pleine de tension dramatique, de suspense et aux multiples rebondissements et rencontres contrariant le projet insensé du gentleman, sauvant au passage, en Inde, Mrs. Aouda, d’une terrible coutume indienne, la sati et qui la contraignait d’être brûlée vive avec son défunt mari et étant poursuivi par l’Inspecteur Fix qui le soupçonne d’être le voleur qui a dévalisé une grosse somme d’argent à la Banque d’Angleterre.

Il y est en effet question de rapport au temps et au distance, d’honneur, de fidélité, de solidarité et d’admiration avec l’importance de la parole donnée, de l’essor des transports en commun et de leur modernisation (bateaux ou trains à vapeur…), des avancées scientifiques… Jules Verne joue également sur les différences de caractère entre les personnages principaux rendant de nombreuses situations comiques, sans oublier un brin de romance et de piraterie. Les jours passent, et tout comme eux, nous faisons le décompte du temps passé (gagné ou perdu). Sur cet aspect, le roman déborde d’énergie et tient en haleine.

Mais avec cette relecture, j’ai trouvé que le texte avait sur d’autres aspects mal vieilli, avec de longues descriptions sur les moyens de locomotion utilisés qui étaient modernes pour l’époque et sur les us et coutumes des habitants des pays traversés au XIXe siècle qui reflètent un racisme ordinaire et un colonialisme occidental omniprésent (que ce soit aux Indes britannique où les Anglais ont « apporté » la civilisation, les Chinois « dépravés par l’opium » à Hong-Kong aux États-Unis avec les Mormons polygames ou les Sioux attaquant le train)… Ces données scientifiques et sociologiques ont, par moment, ralenti le rythme du récit ou servi de chapitres de transition, mais pas autant que dans Vingt mille lieues sous les mers (avec ses interminables descriptions des fonds marins et des poissons). Ces passages ont ainsi été fastidieux et reflétant une autre époque qui a nécessité des explications pour mon mini aventurier. Pour autant, je suis contente de lui avoir fait découvrir cette histoire et de l’avoir relue avec lui. 

Nous avons d’ailleurs prolongé notre lecture en visionnant l’épisode 1 d’un dessin animé diffusé pour la première fois en 1980 sur FR3, Les voyages extraordinaires de Jules Verne et que mon mini lutin a trouvé un brin trop rapide, passant sous silence de nombreuses péripéties du roman et en en modifiant certaines et moi, quelque peu, démodé.

Et pour un retour en enfance, avec le générique du dessiné animé de 1983 et diffusé à l’époque sur Antenne 2, dans Récré A2, ayant découvert cette histoire par cette adaptation et vu depuis de nombreuses autres (l’une des dernières des plus hilarantes étant la pièce de théâtre qui avait été diffusée en direct sur Paris Première le 30 janvier 2010 (déjà!) et mise en scène par la Cie Sébastien Azzopardi: ici) : 

Participation #4 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Classique français

Participation #1 Challenge Jules Verne 2025 de de Ta de loi du cine, « squatter » chez Dasola

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Lieu: « Monde »

Participation #4 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #Indes britanniques

Participation #3 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Escale japonaise

Au fil des pages avec Nos armes

J’ai lu Nos armes de Marion Brunet (éd. Albin Michel, février 2024, 384 pages), un roman social noir contemporain. En 1996, Axelle et Mano, âgée respectivement de 19 et 23 ans, se rencontrent, portées par les même aspirations et revendications sociales de gauche jusqu’à ce qu’un braquage dans une banque ne les sépare, leur groupe de militants révoltés ayant opté pour des actions armées. Leur vie s’est alors arrêtée, Axelle en purgeant sa peine après avoir été condamnée pour le meurtre d’un policier et Mano s’empêchant de vivre par culpabilité, que ce soit en vivant ou plus tard en s’exilant en Inde. Vingt-cinq plus tard, Mano est informée qu’une femme la cherche. Serait-ce Axelle pour des retrouvailles tant espérées ou pour régler leurs comptes?

Les chapitres oscillent entre plusieurs temporalités temporalités et alternent entre le point de vue d’Axelle (à la première personne du singulier) et de Mano (à la troisième personne). A travers leur romance passionnée qu’aucune n’arrive à oublier, il y est aussi question de l’évolution de la société française sur 25 ans, tant dans les mouvements sociaux, les évolutions technologiques ou changements politiques… J’ai apprécié le style d’écriture de l’autrice, empreint d’une certaine colère et de violences à l’image des protagonistes. Un très bon moment de lecture addictif et prenant où l’urgence se fait sentir à chaque page!

Pour une fois, ce qui est rare pour le noter, je n’ai pas lu d’inepties dans l’aspect judiciaire du roman même si j’ai relevé quelques erreurs (les septennats et non quinquennats de Mitterrand, la convocation d’Axelle devant le Juge d’instruction et non le Juge de l’Application des peines qui ne peut intervenir au stade de l’instruction criminelle, le fait que la mère d’Axelle n’aurait pas pu se présenter avec un sac à main au parloir famille…). Il a d’ailleurs reçu le Prix littéraire du Barreau de Marseille en 2024.

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Crimes & Justice: « Armes »

Participation #3 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #Roman contemporain

Au fil des pages avec Au lit Miyuki

Nous avions lu Au lit Miyuki de Roxane Marie Galliez et Seng Soun Ratanavanh (éd. de La Martinière, février 2017, 32 pages), un album jeunesse grand format à partir de 4/5 ans. Alors qu’il est temps pour la petite fille d’aller dormir, Miyuki s’emploie par tous les moyens à retarder l’heure du coucher, sous le regard bienveillant et patient de son grand-père. Finira-t-elle par dormir?

Les illustrations colorées sont magnifiques et oniriques, la petite fille à l’image d’une Alice au pays des merveilles rapetissant au fil des pages et au fur-et-à mesure que le sommeil l’appelle. Construit comme un conte-randonnée, l’histoire fait la part à l’imaginaire enfantin et à la belle relation intergénérationnelle entre la petite fille et son grand-père. Le jeune lecteur peut facilement s’identifier à la petite fille qui se découvre tout un tas de choses à finir alors qu’il est plus que temps de se coucher, comme arroser le potager, finir une couverture pour son chat… Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui nous avait accompagné, en 2022, pendant plusieurs soirs, comme lecture du soir! Cela m’a rappelé une autre histoire de cette illustratrice sur le même thème, Gaspard dans la nuit (éd. de la Martinière Jeunesse, octobre 2020, 40 pages).

Participation #1 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Album jeunesse

Participation #6 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Conte contemporain

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Objet: « Lit »

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