Étiquette : bandes dessinées (Page 25 of 30)

Au fil des pages avec Elma, une vie d’ours

J’ai emprunté à la médiathèque le diptyque Elma, une vie d’ours d’Ingrid Chabbert et Léa Mazé, une BD jeunesse à partir de 7 ans. Dans le premier tome, Le grand voyage (éd. Dargaud, 2018), Elma, une petite fille de 7 ans a été élevée par un ours, véritable père pour elle. Mais à l’approche de ses 8 ans, il est temps pour elle d’entreprendre un grand voyage. L’ours semble inquiet et reste bien silencieux face aux questions de la petite fille. Quel est donc l’objectif de ce périple?

Les illustrations dynamiques et aux couleurs automnales apportent une tendresse à cette relation touchante et fusionnelle parent/enfant entre un ours au grand cœur et une petite fille sauvage, intrépide et au fort tempérament. On ressent l’attachement et l’amour réciproque qui unit ces deux êtres mais aussi les inquiétudes de l’ours qui dénotent par rapport à l’insouciance enfantine d’Elma. Ce voyage apparaît comme un parcours initiatique pour la petite fille, sans qu’elle s’en rende compte et qui risque de mal finir.

J’avais déjà lu le tome 1 en octobre 2019 mais n’avais pas pu encore emprunter le tome 2. C’est chose faite ce mois-ci, ce qui me permet d’avoir les réponses aux questions laissées en suspens dans le premier tome. Le duo autrice/illustratrice aborde de façon tendre et poétique la fin de l’enfance.

En effet, dans ce second tome, Derrière la montagne (éd. Dargaud, 2019), je reprends l’intrigue là où elle s’était arrêtée. Le voyage d’Elma et de l’ours est de plus en plus périlleux, les eaux inquiétantes les ralentissant. Blessé, l’ours se décide à révéler à la petite fille son passé et le destin qui l’attend. Un bon moment de lecture avec une préférence pour le premier tome! 

Pour d’autres avis: Chicky Poo et Blandine.

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégories Prénom: « Elma » et Voyage: « Voyage »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #3 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Auteure européenne

Au fil des pages avec les tomes 1 et 2 de L’émouvantail

Venant de chroniquer en début de mois le troisième tome, je me rends compte que je n’avais pas pris le temps de chroniquer les deux tomes précédents de L’émouvantail de Renaud Dillies, une BD jeunesse à partir de 5 ans. Nous les avions emprunté à la médiathèque et lu cet été.

Dans le premier tome, L’émouvantail (éd. de la Gouttière, 2018), nous faisons connaissance avec un épouvantail qui vient d’être installé par un fermier dans un champ pour effrayer les oiseaux. Ce dernier prend vie et a bien du mal à tenir son rôle. Y parviendra-t-il avec l’aide d’un chat?

L’auteur nous offre un joli conte philosophique, poétique et avec une pointe d’humour, l’épouvantail prenant conscience de son existence. Cela me rappelle l’épouvantail du Magicien d’Oz de Lyman Frank Baum. Il est aussi question d’une amitié improbable entre un épouvantail et un oiseau. Coup de cœur pour cet album jeunesse aux jolies illustrations adorables, poétiques et expressives! L’émouvantail est un personnage candide et très attachant.

Puis nous enchaînons avec le tome 2, L’émouvantail, Cache-cache (éd. de la Gouttière, 2019). A la fin de l’été, l’émouvantail continue ses découvertes, entre émerveillement et contemplation. Accompagné de son nouvel ami, Petit Oiseau, il voit dans un champ, un autre épouvantail prenant l’allure d’une femme endormie. Il en tombe amoureux et tente de la réveiller en douceur pendant que Petit Oiseau va chercher conseil auprès de l’Ancien, un sage hibou. Mais est-elle comme lui?

Toujours en quête d’identité, l’émouvantail se sent seul, aucun autre épouvantail ne semblant être comme lui, doté d’émotions. Il n’arrive pas à entendre ce que ne cesse de lui répéter son ami, Petit Oiseau. Comment pourrait-il être le seul épouvantail si singulier? Cette fois, le mal-être de l’émouvantail face à sa singularité me fait penser à la créature de Frankenstein de Mary Shelley. Les illustrations sont, une nouvelle fois, tendres et poétiques. Un très bon moment de lecture!

Pour d’autres avis sur cette BD jeunesse: Blandine (T1).

Participation #15 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte moderne

Au fil des pages avec Kiroho, Les Disparus de Bois-sur-Mer

J’emprunte à la médiathèque Kiroho, Les Disparus de Bois-sur-Mer de Rémi Guérin et Brunowaro (éd. Ankama, 2020), une BD jeunesse à partir de 8 ans. Avec son assistante Lise, le professeur Charles, grand chasseur de Kirohos, se rend à Bois-sur-Mer, engagé par le maire de ce village côtier victime de nombreuses disparitions de marins en mer. Les habitants ont peur. Un kiroho, une âme errante, serait la cause de ces disparitions. Le professeur Charles et Lise arriveront-ils à résoudre ce mystère?

Dès la magnifique couverture, cela me fait penser aux dessins animés de mon enfance, en particulier à Sherlock Holmes de Miyazaki diffusé dans les années 80. L’intrigue mélange enquête policière et légende fantastique avec des fantômes qui peuvent rappeler les Yōkais, esprits japonais et même un bateau fantôme de pirates. Il y est aussi question de la difficulté de faire son deuil à travers le personnage du kihoro, sa peine s’étant transformée en une colère incontrôlable. Le duo professeur/assistante apporte une touche d’humour et même une surprise dans le dénouement (même si j’ai trouvé ce dénouement trop rapide; ce qui ne sera peut-être pas le cas pour un jeune lecteur). Un bon moment de lecture avec cette BD jeunesse aux très jolies illustrations!

Participation #13 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #légende

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Lieu: « Bois-sur-Mer »

Au fil des pages avec le tome 1 d’Eli & Gaston

J’emprunte à la médiathèque le tome 1 d’Eli & Gaston, L’esprit de l’automne de Ludovic Villain et Céline Deregnaucourt (éd. Ankama, 2019), une BD jeunesse à partir de 7 ans. Cette année, Eli ne passe pas ses vacances d’été avec ses parents mais chez sa grand-mère Jo. Et ça ne l’enchante guère. Dès la première soirée, tout se passe de travers, sa grand-mère la rassurant par une vieille histoire de gardiens de la forêt. Pourtant le lendemain matin, cette dernière semble préoccupée. Elle charge Eli de récupérer des œufs dans la ferme voisine. Mais Alexandre, un jeune garçon lui joue un mauvais tour en l’enfermant dans le poulailler. Après tant de frayeurs, la petite fille décide de s’enfuir et de retrouver ses parents. Mais en chemin, avec Gaston, son chat grassouillet et froussard, elle passe par une forêt aussi magnifique avec ses couleurs automnales qu’effrayante. Il y règne un silence inquiétant, les animaux semblant fuir quelque chose et certains arbres ayant été attaqués. Eli parviendra-t-elle à en savoir plus sur le mal qui ronge peu à peu la forêt?

Les jolies illustrations dynamiques et tout en rondeurs de Céline Deregnaucourt accompagnent à merveille la quête initiatique de la jeune héroïne. Eli est une petite fille un peu boudeuse qui, embarquée malgré elle dans une aventure fantastique, fait preuve de beaucoup de courage. Et que dire de cet esprit d’automne prenant la forme d’un dragon volant! Un très bon moment de lecture cosy et qui permet également de sensibiliser les jeunes lecteurs à l’écologie et à l’importance du cycle des saisons! Des suites sont prévues que je lirai avec plaisir, notamment pour en savoir plus sur la grand-Mère Jo.

Pour un autre avis sur cette BD jeunesse: Chicky Poo.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Esprit 

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Prénom: « Eli »

Au fil des pages avec le tome 1 de la BD des Enquêtes d’Enola Holmes

Après avoir lu les romans de Nancy Springer et vu le film très librement adapté du premier tome, je lis le tome 1 de l’adaptation en BD des Enquêtes d’Enola Holmes, La double disparition de Serena Blasco (éd. Jungle, 2015, rééd. 2020), une BD jeunesse à partir de 9 ans.

En 1888, le jour de ses 14 ans, Enola Holmes est bien triste quand elle s’aperçoit que sa mère a disparu et c’est seule qu’elle ouvre ses  cadeaux d’anniversaire offerts par sa mère: un recueil sur les fleurs et un carnet de messages codés. Elle appelle alors à l’aide ses deux frères aînés, Mycroft et Sherlock qu’elle n’a pas revu depuis très longtemps. Ils sont plus attristés par l’apparence de leur sœur, très loin de ressembler à une jeune Lady de son âge que par la disparition de leur mère. Face au projet de ses frères de l’envoyer parfaire son éducation dans une pension pour jeunes filles, Enola s’enfuit prête à résoudre seule, à Londres, la disparition de leur mère, tout en évitant d’être elle-même retrouvée par Sherlock Holmes qui n’est jamais bien loin.

Je retrouve,  dans le même esprit mais de façon plus condensée, l’intrigue du roman de Nancy Springer. Il y est aussi question de la condition de la femme, Enola Holmes souhaitant, du haut de ses 14 ans, vivre comme elle entend et non aux conditions très infantilisantes de ses frères aînés qui veulent en faire une parfaite Lady. Il est plaisant de découvrir en images les différents déguisements imaginés par Enola pour échapper à ses frères et devenir Ivy Meschle, surtout que Nancy Springer décrivait avec précision les tenues très corsetées des femmes à l’époque victorienne. Sous les traits de Serena Blasco, Enola Holmes est très expressive, perspicace en décodant les messages floraux laissés par sa mère et tout aussi attachante que dans le roman.

Même si les illustrations à l’aquarelle sont très girly, Serena Blasco n’en oublient pas, dans certains passages, de rappeler la pauvreté et la misère des bas-quartiers de Londres, de façon plus sommaire et moins sombre que dans le roman. Les tomes suivants de cette BD jeunesse seront-ils aussi proches des romans? J’espère pouvoir les lire rapidement pour le savoir. A noter le petit plus de cette BD jeunesse qui se termine avec un carnet secret d’Enola Holmes rempli d’annotations et de croquis, un peu à la manière des Carnets de Cerise.

Pour d’autres avis sur ce tome 1 de la BD: FondantGrignote et Hilde.

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Crimes et Justice: « Enquêtes »

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