Étiquette : amitié (Page 1 of 57)

Au fil des pages avec le tome 1 de Hikaru no Go

Après un passage en médiathèque avec mon mini sorcier, nous sommes revenus avec plusieurs mangas dont les quatre premiers tomes de Hikaru no Go dont j’ai lu le premier tome, Résurrection d’un génie du go de Yumi Hotta et Takeshi Obata (éd. Tonkam, rééd. février 2007, 191 pages), un manga shonen à partir de 12 ans et paru pour la première fois au Japon en 1999. Hikaru, âgé de 11 ans, découvre un jour, avec son amie Akari, dans le grenier de son grands-parent, une vieille table de go, libérant sans le vouloir le fantôme qui y était enfermé et qui prend possession de son esprit. Saï Fujiwara était le professeur de go de l’Empereur à l’époque Heïan (du VIIIe à XIIe siècle). En quête du « coup divin », ce génie du go est bien décidé à initier le collégien à ce jeu. En se rendant dans un club de go de son quartier, Hikaru fait la connaissance d’un garçon de son âge plus introverti, Akira Toya, le fils du Meijin, le plus fort joueur de Go actuel qui voit en lieu un adversaire à sa hauteur. Et si finalement Hikaru commençait à apprécier ce jeu?

Dès ce premier tome très rythmé, le personnage d’Hikaru évolue positivement, passant d’un collégien peu enclin à travailler en classe, surtout en cours d’histoire et recherchant à se faire de l’argent de poche à un jeune plus posé et mature en participant à des tournois de go. Mais est-il vraiment libre de ce choix ou est-ce l’esprit de Saï qui a pris le contrôle de son corps? Même si on est dans un manga jeunesse, j’ai apprécié les interactions entre Hikaru et Saï dont les caractères sont bien différents, la découverte par Saï des nouvelles règles du go, le jeu ayant évolué au fil des siècles. Mais je ne suis pas sûre de poursuivre ce manga qui compte 23 tomes et qui ne sont pas tous disponibles à ma médiathèque. Il y a ainsi question de quête initiatique, de jeu de go, de compétition, d’amitié, de confiance en soi, de patience, de transmission… Sur le même thème, j’avais lu il y a longtemps La joueuse de go de Shan Sa.

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Fantôme

Participation #10 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Manga Shonen

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Sport/Loisirs: « Go »

Participation # (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Japon

 

 

Au fil des pages avec le tome 2 de Brume

En attendant la parution ce 1er octobre 2025 du tome 4, nous avons relu, avec mon mini sorcier, les tomes précédents. Je me suis aperçue que je n’avais publié que le tome 1, comme Hilde et nous avons prévu d’en faire des lectures communes en publiant, ce 1er octobre le tome 2 et mercredi prochain, le tome 3. Voici donc mon billet sur le tome 2, Brume et la forêt des âmes perdues de Jérôme Pélissier et Carine Hinder (éd. Glénat, coll. Tchô!, janvier 2024, 64 pages), une BD jeunesse écrite en lettres majuscules et à partir de 7 ans.

Brume est toujours bien décidée à percer le secret de ses origines et pour ce faire, elle part à la recherche de l’antre de la sorcière Naïa dont elle détient le grimoire, au cœur de la sombre forêt des âmes perdues, aidée de son ami toujours aussi peureux, Hugo et du petit cochon toujours aussi énigmatique, Hubert (le narrateur). Mais le trajet est une nouvelle fois semé d’embûches, entre des fantômes, une meute de loups ou bien encore le redoutable Ankou. Mené par la petite sorcière têtue et un brin trop confiante, le trio parviendra-t-il à en savoir plus sur la sorcière Naïa? 

Nous avons une nouvelle fois beaucoup apprécié ce tome de transition dans lequel nous retrouvons tous les ingrédients qui nous avaient déjà plu dans le premier: l’humour, l’aventure et l’amitié, la fin du tome se terminant en plein suspens et gardant encore son lots de mystères et de secrets. Nous retrouvons la même structure narrative (le regard porté par Hubert permettant un recul sur le vécu des 2 enfants) et des illustrations toujours aussi colorées, expressives et dynamiques permettant une belle immersion dans ce monde de sorcellerie inspiré du folklore breton. Aurons-nous le fin mot de l’histoire dans le tome 3, La source des secrets (octobre 2024, 64 pages)? La réponse, mercredi prochain.

Pour d’autres avis enthousiastes sur ce tome 2: Hilde, Mylène et Moka.

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Sorcière et Ankou

La BD de la semaine chez Blandine pour cette semaine

Au fil des pages avec La Petite Confiserie de l’allée nocturne

J’ai lu, en e-book, La Petite Confiserie de l’allée nocturne de Hiyoko Kurisu (éd. Hauteville, coll. Kibun, mars 2025, 192 pages), un court roman japonais avec une touche fantastique et à la magnifique illustration de couverture au cœur d’une confiserie tenue par Kogetsu. En 6 chapitres, on suit la vie de jeunes gens à un moment-clé de leur vie, alors qu’ils se sentent perdus ou égarés, comme une jeune lycéenne en mal d’amour, un jeune agent immobilier complexé par son apparence, une jeune femme délaissée par son mari après la naissance de leur premier enfant… Et si l’achat de quelques confiseries avait le pouvoir de changer leur vie?

On retrouve la même structure narrative que dans d’autres romans qui ont été publiés ces dernières années autour d’un café, d’un restaurant ou d’une librairie avec des tranches de vie introspectives convenues et déjà-vues. Les cinq clients de cette confiserie particulière remettent en perspective leur vie. Mais est-ce lié à la magie de la confiserie? Ou, comme dans Le Magicien d’Oz, chacun d’eux n’avait-il pas déjà la réponse en eux-mêmes sans oser se le dire? Il y est ainsi question de la nature humaine, de la condition de la femme, de la jeunesse ou de la place du travail, de la vie de couple, d’amitié… Chaque chapitre se termine sur une petite morale à laquelle je n’ai pas forcément adhéré mais qui reflète la société japonaise contemporaine, très inégalitaire et compétitive dans certains domaines. 

Mais ce qui fait le charme de ce roman, c’est bien sa touche fantastique qui permet de réfléchir, aux côtés de Kogetsu, sur la nature humaine, de façon certes assez rapide, compte-tenu du format « nouvelle », ce dernier récupérant des fragments d’émotions. J’ai particulièrement apprécié ce personnage mi-humain mi-renard, inspiré du kitsune, un yokai du folkore japonais. Sa présence énigmatique et pourtant rassurante et bienveillante apporte une touche de douceur et de réconfort. Au fil des pages, j’ai eu envie d’en apprendre plus sur lui, l’autrice ayant (fort heureusement) réservé le dernier chapitre à son histoire. Un bon voire très bon moment de lecture! Je serai bien restée aux côtés de Kogetsu un peu plus longtemps.

Pour d’autres avis sur ce roman: Mélissande qui a eu un coup de cœur comme Carfax.

Participation #9 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Roman

Participation #1 Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Roman fantastique

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Friandises japonaises

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Japon

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Folklore japonais

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Lieu: « Confiserie »

Au fil des pages avec Le Phare aux oiseaux

Nous avons lu Le Phare aux oiseaux de Michael Morpurgo et Benji Davies (éd. Gallimard Jeunesse, avril 2021, 104 pages), un roman jeunesse joliment illustré pour les 8/12 ans. A sa parution, j’avais immédiatement acheté ce roman d’apprentissage que j’avais gardé de côté afin de le découvrir, ensemble avec mon mini lutin, lorsqu’il serait plus grand. J’avoue que j’avais craqué sur la présence des macareux moine et les noms de l’auteur et l’illustrateur.

Le narrateur de l’histoire revient sur un événement qui a bouleversé sa vie. Une nuit de tempête, Allen, un jeune garçon de 5 ans et sa mère font partie des naufragés sauvés par Benjamin Postlethwaite, le gardien solitaire, bourru et taiseux du phare de l’île aux Macareux, dans les Cornouailles, en Angleterre. Leur goélette venait de New York à destination de Liverpool où vivent les grands-parents paternels du garçon dont le père est décédé. Allen grandit et repense souvent au gardien du phare qui lui avait offert un de ses tableaux de bateaux. Des années plus tard et même s’il n’a jamais eu de réponse aux lettres qu’il lui a envoyé, il décide de le remercier et se rend sur l’île aux Macareux. Y sera-t-il le bienvenu?

Même si l’histoire commence par un naufrage d’un bateau en 1926 et évoque, plus tard, la Seconde Guerre Mondiale, il est avant tout question d’une belle amitié intergénérationnelle entre Allen et Ben, les deux partageant la passion de la peinture et des macareux. Il y est ainsi question de transmission des savoirs (peinture, lecture…) de la  préservation de la Nature et de la protection des oiseaux mais aussi de la relation entre Allen et sa mère… L’histoire s’inspire de la vie d’Allen Williams Lane, le beau-père de l’auteur, qui a fondé la maison d’édition britannique, Penguin Books.

Nous avons également apprécié retrouver le coup de crayon de Benji Davies dont nous avions déjà lu et relu d’autres albums jeunesse quand mon mini lutin était plus jeune comme sa série L’enfant et la baleine ou Dis Ours (des incontournables de nos étagères). Les douces illustrations accompagnent à merveille le récit de retrouvailles en mettant en lumière la Nature sauvage de l’île, sa beauté comme ses dangers ainsi que les liens créés entre les personnages. J’y ai retrouvé les thèmes chers à l’auteur comme une réflexion sur la guerre, la Nature… Un très bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage!

J’ai également noté des passages gourmands, Ben partageant des thés avec les naufragés puis avec Allen lorsqu’il le retrouve adulte. Je coche au passage la case « A boire » de la grille 2025 du bingo du Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine.

Participation #8 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Auteur et illustrateur anglais

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Animal: « Oiseaux »

Participation #23 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Angleterre

Participation #19 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Thé – Bingo « A boire »

Au fil des pages avec Cueilleuse de thé

Pendant le dernier RAT indien, début août 2025, j’ai lu, en e-book, Cueilleuse de thé de Jeanne-Marie Sauvage-Avit (éd. Charleston, mars 2021, 321 pages), un roman contemporain que j’avais repéré chez IsabelleShemlaheila est une jeune femme indienne âgée de 20 ans dont la mère vient de décéder et qui réussit à quitter le Sri Lanka, près de 10 ans après son arrivée ainsi que la plantation de thé de Ceylan où elle travaillait pour rejoindre sa terre natale, l’Inde pour un nouveau départ, d’abord auprès de sa tante Jarulpa, dans le village de Ramyallu puis en gagnant, par bateau, l’Angleterre.

A Londres, elle obtient une carte de séjour, en travaillant comme serveuse dans un restaurant-bar indien puis comme aide à domicile pour s’occuper d’une dame âgée, Twinny tout en suivant des cours en auditeur libre à l’université, loin des difficiles conditions de travail au sein de la plantation au Sri Lanka et du répugnant kangani, Datu-Guemi, contrairement à l’épouse de ce dernier, Pokonaruya qui subit quotidiennement sa violence et celle de sa belle-mère et les autres cueilleuses comme Mohanty, une jeune fille de 12 ans qui rêve d’être docteur et sa mère. Mais sa nouvelle terre d’accueil sera-t-elle à la hauteur de ses espoirs et de ses rêves?

Même si le bandeau indique « Prix du Livre Romantique » reçu en 2017, la romance est très accessoire. Il s’agit avant tout du parcours de Shemlaheila qui souhaite apprendre l’anglais et la comptabilité, ayant l’espoir de devenir vendeuse dans les bureaux de la plantation. Et si son avenir était tout autre? Elle se révèle être une belle jeune femme naïve mais courageuse et déterminée qui veut dépasser sa condition et être libre. Il y a également deux autres personnages féminins à la trajectoire de vie émouvante et révoltante, au Sri Lanka: Pokonaruya victime d’un mariage arrangé et Mohanty, une jeune fille indienne qui entend bien suivre la voie tracée par Shemlaheila. 

Mais il n’est pas si simple de s’affranchir de sa condition sociale, tant au Sri Lanka et en Inde (doublée de la condition d’être une femme) qu’en Angleterre, Shemlaheila étant très vite exploitée du fait de son statut d’immigrée. Il y est ainsi question de quête initiatique, de condition de la femme, que ce soit au Sri Lanka, en Inde et en Angleterre, du statut des immigrés avec la main-d’œuvre indienne, que ce soit au Sri Lanka ou en Angleterre, d’émancipation féminine… Il y a également une critique du tourisme de masse, les cars de touristes s’arrêtant dans les champs pour photographier les cueilleuses de thé, sans se soucier de leur sort au quotidien. Un bon moment de lecture dramatique dans l’ensemble, malgré quand même beaucoup (trop) de facilités scénaristiques! 

Pour d’autres avis sur ce roman: Isabelle

Participation #8 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #Inde et Sri Lanka

Participation #6 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Roman contemporain

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Métier: « Cueilleuse de thé »

 

 

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