Catégorie : Mini lecteur (Page 2 of 261)

Week-end à 1000 – juillet 2025

Ce week-end, du vendredi 4 juillet 19h00 à dimanche minuit se déroule un week-end à mille. Il s’agit d’un défi livresque où l’objectif est de lire au moins 1000 pages, quel que soit le support ou genre (romans, albums illustrés, BD, romans graphiques, mangas, livres audio…). Mais ce nombre de pages à lire reste libre, chaque participant pouvant se fixer un objectif de lecture plus petit ou plus grand, en se constituant ou non une petite PAL pour l’occasion. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à y participer à votre tour et à rejoindre le groupe FB dédié: ici

Bon week-end à tous!

Vendredi 4 juillet 2025

Ce sont les vacances scolaires ce vendredi soir pour notre mini lutin alors peu de lectures pour cette première soirée du week-end si ce n’est bien sûr, des pages du tome 3 de La légende de Podkin, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, juin 2021, 304 pages), un roman fantasy jeunesse à partir de 9 ans puisque nous sommes allés manger des sushis dans notre restaurant japonais habituel.

Samedi 5 juillet 2025

Avec la canicule qui s’est malheureusement bien installée depuis le 1er jour de l’été, je me suis réveillée encore bien tôt, peu après 5h30. J’en ai profité pour lire Sweet Harmony de Claire North (éd. Bélial, janvier 2024, 160 pages), un roman court de science-fiction se déroulant dans un futur proche. Harmony Meads tient sa réussite de l’usage des nanotechnologies, ayant souscrit de nombreux abonnements à Fullife, son fournisseur de santé et ses nombreuses extensions onéreuses, tant dans sa vie personnelle, en couple avec Jiannis que dans sa vie professionnelle, agent immobilière à Londres. Mais un matin, l’impensable se produit: elle se réveille avec un bouton sur le visage. Serait-ce le début de la fin? Ce court roman m’a fait penser à un des épisodes de la série Black Mirror. La spirale infernale dans laquelle plonge la jeune femme endettée est bien amenée. Dans cette satire sociétale, il y est ainsi question de la marchandisation de la santé. Un bon moment de lecture! Sur le même thème, j’ai également prévu de lire Re:Start de Katia Lanero Zamora (éd. Argyll, mai 2025, 128 pages). 

Puis j’ai lu, en e-book, jusqu’au chapitre 14, le tome 1 de Love’s Academic, Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton (éd. J’ai lu, mars 2025, 416 pages), un cosy fantasy historique comme le décrit l’autrice se déroulant, en 1890 entre l’Espagne, la France et l’Angleterre. Un concours dont le prix est une chaire est organisé en Angleterre pour capturer un caladrius, un oiseau fabuleux en voie d’extinction qui y aurait été aperçu et mettant en émoi les ornithologues. Parmi eux, Beth Pickering, professeure d’ornithologie à la faculté d’Oxford de 24 ans compte bien réussir à le retrouver la première, si elle arrive à précéder un rival fort agaçant et si séduisant, Devon Lockley, professeur d’ornithologie à l’université de Cambridge. J’apprécie beaucoup cette lecture, retrouvant avec plaisir le style d’écriture et l’humour de cette autrice dont j’ai déjà lu sa trilogie Dangereuses Demoiselles. Ici, pas de pirates ni de sorcières mais des ornithologues tout aussi loufoques et impitoyables évoluant à l’époque victorienne, où les bonnes manières (réputation, ombrelles et tasses de thé) sont de mises, tout en devant faire face à des oiseaux fabuleux aussi rares que dangereux et des manigances de la presse et de la SIO. 

Dimanche 6 juillet 2025

Encore levée avant 6 heures, j’ai repris et fini de lire Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton. Un très bon moment de lecture! Si d’autres tomes paraissent, je ne manquerai pas de suivre les aventures de Beth et Devon, l’alchimie entre les deux ayant très bien fonctionné. 

J’ai également profité de l’opération All Stars 2025 pour acheter plusieurs e-books qui me tentaient bien depuis un moment et qui ne sont pas (ou pas encore) à ma médiathèque comme L’Empoisonneuse de Palerme, La mystérieuse bibliothèque de Blackwood Abbey, le tome 1 d’Une enquête de Veronica Speedwell, Un étrange prélude ou bien encore Hollywoodland

Dans l’après-midi et avec la chaleur, j’ai commencé un nouveau roman d’une autrice dont j’avais déjà bien apprécié ses derniers romans et que je continue également en soirée jusqu’au chapitre 22 (+149 pages lues): Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune actrice avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire dans la nuit du 16 septembre 1932. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggy et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, après avoir tout perdu en Oklahoma. J’apprécie ma lecture même si l’histoire ne peut pas bien se terminer. Il y est question de l’industrie cinématographique, très patriarcal aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30… 

 

Bilan de lecture: juin 2025

En ce début juillet, voici mon bilan de lectures de juin 2025 qui a été marqué par le retour du Mois Anglais 2025 coorganisé par Lou et Martine avec un programme libre côté lectures, atelier créatif avec les copinautes Syl, Isabelle et Hilde et des pauses gourmandes avec la Brigade des Marmitonnes le dimanche ainsi que le début de l’été, nos (re)lectures passant alors de printanières à estivales. J’ai moins lu « anglais », ayant dévoré la trilogie post-apo Silo de Hugh Howey même si je me suis surtout tournée vers des lectures « vintage » des années 60 comme Barbara Pym, Elizabeth Jane Howard. 

Sarah Kay – illustration IG

Comme le mois dernier, j’ai poursuivi mes escales japonaises et italiennes, en continuant le Mois au Japon qui a lieu depuis le 1er avril mais qui peut se poursuivre jusqu’en août ainsi que celle italienne, avec mes dernières lectures prévues pour le Mois Italien. Côté lecture jeunesse, nous avons continué avec mon mini lutin une trilogie fantasy, La légende de Podkin le Brave de Kieran Larwood en étant désormais au troisième tome.

J’ai également participé à un RAT improvisé par Chicky Poo le week-end des 6 au 9 juin 2025 et ai lu pour une lecture commune proposée par Hilde dans le cadre des Étapes Indiennes 2025 et avec Lou et Bouks&City (IG): Chârulatâ de Rabindranath Tagoré (éd. Zulma, février 2009, 111 pages), un court roman paru pour la première fois en 1901, l’auteur ayant reçu le Prix Nobel de littérature en 1913. Je ne l’ai pas encore chroniqué, ayant prévu de visionner le film que j’ai pu emprunter à ma médiathèque. 

Il y a également eu ce mois-ci un Week-end à 1000 du 13 au 15 juin 2025 et une semaine à 1000 pages du Pingouin Vert du 16 au 22 juin 2025, même si je n’ai pas atteint les 1000 pages, compte-tenu des soirées festives, passées surtout à l’extérieur et la reprise de nos sorties plage, la canicule s’étant installée dès le premier jour de l’été cette année.

Voici d’ailleurs mon petit bilan de participations pour ce mois de juin 2025:

  • Challenge Petit Bac 2025 d’Enna: 2 lignes terminées et 3e et 4e lignes en cours
  • Challenge Contes et Légendes 2025 de Bidib: 2 participations
  • Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant: 2 participations gourmandes
  • Challenge Le Tour du Monde en 80 livres 2025 de Bidib: 6 participations avec 2 pays pour le parcours littéraire (Italie et Royaume-Uni (Angleterre)) et 3 pays pour le parcours illustré (États-Unis, Royaume-Uni (Angleterre) et Italie)
  • Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie: 2 participations
  • Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde: 1 participation
  • Challenge British Mysteries 2025 de Lou et Hilde
  • Challenge Pages de la Grande Guerre de Nathalie
  • AAHM Challenge 2025 d’Enna
  • Challenge Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde 
  • Challenge Le Mois Italien 2025 d’Eimelle: 3 participations
  • Challenge Jules Verne 2025 de Ta de loi du cine, « squatter » chez Dasola: 1 participation
  • Challenge Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine: 7 participations dont le billet de suivi

Jane Massey – illustration IG

Le mois prochain, nous continuerons comme ce mois-ci, alternant des pauses lectures et des sorties, en espérant que la chaleur nous le permette. Le thème du challenge 2025 sera classique aussi étant en juillet « un classique indien », je parlerai de Chârulatâ. Je choisirai sans doute dans les thèmes bonus du Challenge Romances historiques 2025 ou un des thèmes des mois précédents, le thème de juillet 2025 étant « Les amours  royales ». Bon mois de juillet, bonnes vacances pour ceux et celles qui en ont et bon courage aux autres!

Et pour finir, une chanson que nous écoutons beaucoup depuis juin:

 

 

Point lecture hebdomadaire 2025 #26

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui a été marquée par la canicule propice à rester au frais et à lire et la fin du Mois Anglais 2025.

Nos lectures du 23 au 29 juin 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous avons continué de lire, chaque soir, le tome 3 de La légende de Podkin le Brave, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, juin 2021, 304 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 9 ans et qui vient clore cette trilogie, la lutte contre les Gorm n’étant pas finie pour Podkin, Paz et Pook. Ces derniers arriveront-ils à mettre fin à l’avancée destructrice des Gorm et de leur cruel chef, Scramashank? Nous avons hâte de découvrir le dénouement de cette trilogie. 

Des lectures adulte:

  • (Roman SF post-apo), Silo, Générations de Hugh Howey (T3)

J’ai lu le troisième et dernier tome de Silo, Générations de Hugh Howey (éd. Actes Sud, octobre 2014, 432 pages), les événements s’enchaînant à l’intérieur des silos 1, 17 et 18. Mais Juliette peut-elle faire confiance à ceux du silo 1, protéger les survivants du silos 17 et espérer qu’un avenir dehors soit possible? Ma lecture a été une nouvelle fois addictive, les chapitres courts m’entraînant vers le dénouement final qui m’a paru un peu trop rapide voire même simpliste par rapport à la complexité du départ. Malgré ce petit bémol sur sa fin, j’ai bien apprécié cette trilogie qui me donne envie de visionner son adaptation en série, la troisième saison étant prévue pour la fin 2025. J’en reparle très vite.

  • (Romance historique de Noël) Les Ducs à tomber, Le duc de glace d’Anna Bradley (T3)

J’ai lu, en e-book, le tome 3 des Ducs à tomber, Le duc de glace d’Anna Bradley (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures & Passions, juin 2025, 378 pages), une romance historique se déroulant dans la campagne anglaise, à quelques jours de Noël. Maxwell Burke, duc de Grantham est bien décidé à récupérer, par tous les moyens, même les plus sournois, le manoir familial dont il a hérité à parts égales avec Rose St. Claire, la fille adoptive de celui qu’il tient pour responsable depuis 20 ans de cette privation et qui vient de décéder. L’idée de la pousser au mariage avec un vicomte afin de récupérer son bien était-elle si clairvoyante? Un bon moment de lecture avec cette romance même si j’ai trouvé que le personnage masculin était tellement enfermé dans sa vengeance qu’il en a oublié de vivre et qu’il en devenait antipathique au point où je me suis demandée ce qui pouvait plaire à la jeune femme. 

  • (Roman contemporain) Le restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai

J’ai fini de lire, en e-book, Le restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai (éd. Nami, avril 2023, 256 pages), un roman contemporain très gourmand et paru pour la première fois au Japon en 2013 et qui avait été proposé comme lecture commune en avril dernier dans le cadre du challenge Un mois au Japon 2025. Nagare Kamogawa, un ancien policier veuf à la retraite et sa fille Koishi tiennent un restaurant discret, sans enseigne ni menu, à Kyoto mais avec un chat facétieux. Seuls les habitués et ceux qui arrivent à découvrir leur adresse en lisant un court encart publicitaire d’une ligne sibylline paru dans une revue culinaire viennent y déguster de savoureux repas faits maison ou les recruter afin de retrouver un plat qui a marqué intensément leur vie mais dont ils ignorent la recette. En lisant le 4e de couverture, j’avais trouvé l’idée intéressante, gourmande et nostalgique mais j’ai trouvé le roman un peu trop répétitif. Je ne me suis pas plus attachée que cela aux personnages, même ceux servant de fil conducteur entre chaque partie. Il y est ainsi question de non-dits, de solitudes, de malentendus irréparables, de choix de vie déterminée par un plat du passé, de regrets, de remords, de veuvage, de maladie, du poids de la famille, d’épiphanie lors de la redécouverte du plat ainsi retrouvé… Une lecture fort gourmande mais qui ne m’a pas plus emballée que cela!

  • (Roman domestique) Mon Mari de Maud Ventura

J’ai lu Mon Mari de Maud Ventura (éd. L’Iconoclaste, août 2021, 355 pages), le premier roman de l’autrice après avoir lu, en mars dernier, son second, Célèbre. La narratrice, âgée de 40 ans nous parle de son mari depuis 15 ans et de la façon dont elle vit leur relation au quotidien. il est question d’obsession amoureuse, de dépendance affective, d’amour maladif, de jalousie… Un bon voire très bon moment de lecture avec ce roman domestique, au ton ironique et grinçant, proche d’un thriller psychologique sans l’être vraiment et à l’épilogue surprenant! 

  • (Roman graphique) Brontëana de Paulina Spucches

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Brontëana de Paulina Spucches (éd. Steinkis, août 2023, 224 pages), un roman graphique se présentant comme une biographie fictionnelle des sœurs Brontë, en particulière de la cadette, Anne qui, faisant fi des mises en garde de ses aînées, Emily et Charlotte, prend le risque d’écrire. Cela m’a rappelé une autre lecture jeunesse au sujet de la fratrie Brontë que j’avais plus apprécié: Au pays des histoires, L’enfance de Charlotte, Branwell, Emily et Anne Brontë de Sara O’Leary et Briony May Smith (éd. Gallimard Jeunesse, février 2024, 40 pages), un album jeunesse à partir de 5/6 ans. 

Ma lecture en cours:

(Roman adulte) Les ingratitudes de l’amour de Barbara Pym

J’ai commencé à lire, jusqu’à la page 72, Les ingratitudes de l’amour de Barbara Pym (éd. 10/18, mai 2022, 350 pages), un roman paru pour la première fois en Angleterre en 1961. Dans les années 60, Dulcie Mainwaring vient de rompre ses fiançailles. Pour s’en remettre, elle se rend à un colloque savant sur les métiers de l’édition au cours duquel elle rencontre Viola et tombe sous le charme d’un des conférenciers, Aylwin Forbes, directeur d’une revue. De retour chez elle, elle héberge sa nièce et Viola, se lançant dans une quête sur cet homme et son entourage. Pour le moment, je découvre une trentenaire bien seule, « vieille fille » naïve et qui tient à se lier d’amitié avec une jeune femme qui semble profiter d’elle, Viola ayant entretenu une liaison avec Aylwin, séparé de sa femme. 

Point lecture hebdomadaire 2025 #25

En cette fin de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui ont été peu nombreuses, compte-tenu de nos sorties du soir (plage, fête de la musique…) ou visionnages. 

Nos lectures du 16 au 22 juin 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous avons fini les derniers chapitres du tome 2 de La légende de Podkin le Brave, Le trésor du terrier maudit de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, octobre 2020, 304 pages) et avons enchaîné, dès le lendemain soir, avec le troisième et dernier tome, Le Monstre de Cœur Sombre (juin 2021, 304 pages). Nous suivons toujours les aventures des trois lapereaux – Podkin, Paz et Pook – face aux Gorms, dans la forêt de Cœur Sombre et dans les interludes, le barbe et son jeune apprenti, Rutsi. Nous avons hâte de voir confirmer nos soupçons (ou pas) sur certains personnages. Arriveront-ils à vaincre Scramashank?

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Le Clan MacPherson, La Rose du Highlander de Liv Fox (T4)

J’ai lu, en e-book, le tome 4 du Clan MacPherson, La Rose du Highlander de Liv Fox (éd. Autoédition, avril 2025, 217 pages), une romance historique se déroulant en 1318, en pleine guerre entre l’Angleterre et l’Écosse. Fait prisonnier lors de la défaite de l’Irlande, Niall MacPherson, dernier fils du clan MacPherson est fait prisonnier par les Anglais. Il arrive à s’échapper en prenant en otage, Margaret de Bohun, une des nombreuses nièces du roi d’Angleterre, son oncle lui ayant arrangé un mariage avec un de ses alliés, un vieil homme déjà veuf à plusieurs reprises. Cette dernière voit sa vie lui échapper. Ils n’auraient jamais dû se rencontrer et finir ensemble sur les routes d’Écosse. Entre loyauté et passion, jusqu’où sont-ils prêts à aller?

J’ai apprécié l’alchimie entre les deux personnages, Niall ayant consacré sa vie aux combats pour l’indépendance de son pays, sous les ordres du roi d’Écosse tout comme Margaret qui, bon gré mal gré, a accepté à un mariage arrangé pour son oncle et l’Angleterre. Leur attirance réciproque va remettre en question leur choix de vie. Mais est-ce possible? En tant qu’otage anglais, la jeune femme pourrait-elle sacrifier pour le bien du peuple écossais? Et si le cœur du jeune homme en décidait autrement? Au vu du tome précédent, je m’attendais à ce type de romance basée sur l’opposition Anglaise/Highlander, les préjugés, les apparences trompeuses ou bien encore le choix entre devoir et amour. Elle m’a bien plu. L’intrigue est addictive, avec son lot de rebondissements, de proximité forcée, d’hésitations légitimes et de suspense même si bien sûr on sait comment tout cela va se terminer. Un bon voire très bon moment de lecture avec cette romance qui clôt cette saga, en tout cas du point de vue de la fratrie, l’autrice ayant annoncé un tome bonus avec le frère de la femme de l’aîné MacPherson!

  • (Novella SF) Hard Mary de Sofia Samatar

J’ai lu, en e-book, Hard Mary de Sofia Samatar (éd. Argyl, avril 2015, 128 pages), une novella SF qui se déroule dans un futur indéterminé, à Jericho, un village très religieux de Pennsylvanie dans lequel, un groupe de jeunes femmes, à peine sorties de l’adolescence et en âge d’être mariées, découvrent, dans une grange, à quelques jours de Noël, un robot fabriqué par Profane Industries dont il ne reste qu’un buste féminin métallique qu’elle baptise Hard Mary. Arriveront-elles à garder secrète leur découverte? Au vu du synopsis, je m’attendais à une autre histoire, à tout le moins, avoir le point de vue du robot féminin. Mais les questionnements sont surtout ceux d’une des jeunes femmes à travers son journal intime qui revient sur ce qui s’est passé, le soir de leur rencontre avec Hard Mary. Une lecture sur notamment le libre-arbitre, le poids de la religion, la condition de la femme, le rapport aux technologies avec une fin ouverte!

Ma lecture en cours:

(Roman contemporain) Le restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai

J’ai lu, en e-book, la première partie et le premier chapitre de la seconde (65 pages) du Restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai (éd. Nami, avril 2023, 256 pages), un roman contemporain très gourmand et paru pour la première fois au Japon en 2013. Ce roman avait été proposé par Hilde et Lou comme lecture commune et facultative en avril dernier dans le cadre de leur challenge Un mois au Japon 2025. En débutant le chapitre 2, je me suis aperçue que la structure narrative d’un chapitre à l’autre est similaire et j’ai préféré mettre en pause ma lecture comme si chaque chapitre était une nouvelle plutôt qu’un roman. Je reprendrai ma lecture la semaine prochaine, ne la lisant pas d’une traite, ce qui est très rare pour moi. On y fait connaissance avec Nagare Kamogawa et sa fille Koishi qui tiennent un restaurant discret à Kyoto. En plus de savoureux repas faits maison, ils proposent aux clients qui arrivent à trouver leur restaurant de cuisiner un plat qu’ils ont marqué leur vie mais dont la recette est depuis longtemps oubliée. Dans la première partie intitulé « Les nabeyaki udon », un ancien collègue de Nagare, Hideji Kuboyama lui demande de retrouver la recette de sa femme décédée. 

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 410 pages lues sans compter les pages jeunesse lues avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec Mon mari

J’ai lu Mon Mari de Maud Ventura (éd. L’Iconoclaste, août 2021, 355 pages), le premier roman de l’autrice après avoir lu, en mars dernier, son second, Célèbre. La narratrice, âgée de 40 ans nous parle de son mari depuis 15 ans et de la façon dont elle vit leur relation au quotidien. Son mari passe avant tout et est le centre de son être. Elle se dit passionnément amoureuse au point que cela soit un problème pour elle: elle ne cesse de décortiquer leur moindre interaction, fait et geste, de peur de le perdre à tout instant. Cet amour est-il encore réciproque? Sa vie de famille semble, pourtant, vu de l’extérieur, parfaite, à tout le moins, accomplie: un double emploi de professeur d’anglais et de traductrice pour une maison d’édition, un mari aimant et attentionné et mère de deux enfants. Elle se raconte sur une semaine de leur vie. Serait-ce la dernière avant qu’il ne la quitte réellement? 

Dès les premières pages et sur un ton aussi ironique et grinçant que son second roman, on sent que quelque chose n’est pas sain et ne tourne pas rond pour la narratrice dont on ignorera jusqu’à la fin son prénom tout comme celui de son mari. Contrairement à ce que laisse penser l’illustration de couverture vintage (très année 50/60), cette quadragénaire semble loin de l’image douce et docile d’une épouse modèle qui veut plaire à son mari. Ne dit-on pas « qui aime bien châtie bien »? Cette fois, il est question d’obsession amoureuse, de dépendance affective, d’amour maladif conduisant aux portes de la folie, de la jalousie, le point de bascule entre amour et haine pouvant se rompre à tout moment. Son amour pour son mari ne vire-t-il pas, en effet, à la folie? 

J’ai, une nouvelle fois, apprécié le style d’écriture de l’autrice ainsi que le portrait psychologique sans concessions de la vie de couple qu’elle dresse.  Au fil des pages, le malaise s’installe et la tension monte, chaque jour de la semaine étant associée à une couleur et à une myriade d’émotions qui la submergent tantôt de joie, de tristesse, de jalousie, de peur, de doutes, de surveillance et de punitions… Mais qui manipule qui? Peut-on véritablement parler d’amour dans cette relation de couple basée sur un rapport de force toxique? Un bon voire très bon moment de lecture avec ce roman domestique, proche d’un thriller psychologique sans l’être vraiment et à l’épilogue surprenant! 

Pour d’autres avis sur ce roman: Nathalie et Enna (en version audio).

 

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