Catégorie : Mini crapahuteur (Page 40 of 42)

Montée à la Madone de Fenestre

Ce 17 mars 2007, nous partons entre amis, en début d’après-midi, pour un week-end raquettes dans le secteur de la Madone de Fenestre. Après une pause café sur une des tables extérieures de la boulangerie de Saint-Martin-Vésubie, nous reprenons la route D94. Mais très rapidement, la route commence à être recouverte de neige. Nous devons nous arrêter, la route étant fermée par arrêté préfectoral comme chaque année, du 1er décembre au 30 avril. Nous ne sommes pas la seule voiture à nous garer. Il est déjà 15h30. Nous déchargeons nos sacs à dos et notre matériel pour débuter l’ascension vers le refuge de la Madone de Fenestre dans lequel nous allons passer la nuit.

Une heure après, nous quittons la route goudronnée pour prendre un sentier de randonnée, dépourvue la plupart du temps de neige (balise n°350). Le sentier continue de monter et coupe régulièrement la D94.

Nous arrivons bientôt à un petit pré recouvert de crocus et où a été érigée une croix en bois. Nous y faisons une petite halte, le temps de faire quelques photos et de boire un peu d’eau.

Puis nous repartons en suivant le sentier balisé et aux bords duquel nous pouvons voir de nombreuses fleurs. Au loin, nous avons une jolie vue sur les monts enneigés, notamment la Cime de Gélas (3.143 mètres d’altitude), le plus haut sommet des Alpes-Maritimes. Nous avons hâte d’arriver au refuge, compte-tenu de l’heure.

Une fois arrivés à la fin du sentier, nous retombons sur le D94. D’abord une croix puis le sanctuaire de la Madone de Fenestre où la Vierge serait apparue. Nous arrivons au refuge peu après 18 heures, le jour laissant place au crépuscule. Il n’y a pas de neige, seulement au loin et la température a bien chuté. Nous sommes, en effet, à 1.904 mètres d’altitude.

Nous déposons nos affaires dans le refuge bien chauffé. Nous ne sommes pas nombreux à avoir réservé pour la nuit. Nous sortons, à nouveau, pour faire un petit tour avant le dîner préparé par le gardien du refuge. En effet, le site est le départ de nombreuses randonnées. Nous avons de la chance et voyons un groupe de chamois qui se sauve à notre vue. Nous marchons un court instant sur le sentier conduisant au lac de Fenestre, puis au col de Fenestre et même jusqu’au Piémont, en Italie. Puis nous faisons demi-tour et retournons au refuge. Nous sommes certes peu nombreux mais nos plus jeunes voisins de table mettent l’ambiance et ont même eu le courage – l’inconscience – de monter à pieds avec plusieurs kilos de pommes de terre et charcuterie pour leur dîner dans leurs sacs à dos ! La soirée reste toutefois courte (un peu après minuit). Nous voulons ne pas partir trop tard le lendemain matin pour le circuit des lacs de Prals, nos connaissances d’un soir optant pour aller contempler les étoiles une bonne partie de la nuit.

Randonnée au Col du Pilon – Saint-Vallier-de-Thiey

Nous quittons Saint-Vallier-de-Thiey en direction de Grasse et garons la voiture, quelques kilomètres plus loin au Col du Pilon, au niveau de la balise n°56 pour débuter notre randonnée en direction du Castellaras de la Malle. Le sentier forestier est assez raide et très caillouteux. Nous faisons attention à ne pas glisser sous les cailloux qui ne sont pas très stables.

Au lieu et place de la balise n°57, un cairn nous indique que nous devons continuer de grimper. Nous voyons de plus en plus de gui sur les arbres.

Nous arrivons  à un mas à l’abandon, les arbres alentour étant couverts de guis dont l’un d’eux est accessible pour attraper une petite branche.

Vue sur le littoral

Vue sur le lac Saint-Cassien

Crête du Ferrier

Nous avons une belle vue sur les crêtes mais la visibilité est moindre sur le littoral et sur le lac Saint-Cassien. Un peu plus d’une heure s’est écoulé lorsque nous arrivons à la balise n°58. Un peu plus loin, nous amorçons la descente. Nous n’irons pas cette fois jusqu’aux ruines du Castellaras.

Nous repartons avec notre petite branche de gui, le jour de l’An étant proche.

La pierre druidique de Saint-Vallier-de-Thiey

Ce 26 décembre 2006, nous nous rendons à Saint-Vallier-de-Thiey pour voir la pierre druidique. Nous nous garons dans la commune et marchons en direction de la chapelle Saint-Pons. Un peu plus loin sur la droite, l’avenue Séverine : un panneau indique « Pierre druidique » (balise n°46). Nous suivons le balisage jaune. Nous passons à côté d’une bergerie. Le sentier est un peu boisé.

Nous arrivons à la pierre druidique. Elle est facilement reconnaissable et est imposante : une pierre dure d’environ 3 mètres sur un socle plus friable mais tout aussi grand. Il s’agit en réalité d’une formation naturelle du même genre que les cheminées des fées.

Puis nous revenons par le même chemin. Comme il est encore tôt, nous en profitons pour continuer de randonner au Col du Pilon.

Randonnée du Mont Saint-Martin – Mandelieu-La Napoule

Ce 18 décembre 2006, nous arrivons vers midi à Mandelieu-La Napoule et nous garons sur le parking jouxtant la barrière DFCI de la Carrière, après avoir passé le tennis et le poney-club. Cette randonnée est un lieu idéal pour les amateurs de géologie.

Nous suivons la piste de la Carrière bordée de mimosas un peu en fleurs. Deux paysages se font face sur cette ancienne caldeira volcanique. En effet, nous sommes sur l’Estérel qui est un massif volcanique. Le volcan était actif au Permien. Sur notre droite, se dressent les murs de la carrière.

Sur notre gauche, l’eau coule sur des roches magmatiques aux teintes rouges et qui contrastent avec la couleur turquoise de l’eau. Elles résultent de coulées de rhyolite. Les formes ainsi formées sont vraiment jolies.

Nous continuons en direction du Domaine de Maure-Vieille, ancienne mine de fluorine. Nous sommes surpris de voir une ancienne chapelle abandonnée et taguée, mais pas si ancienne que cela puisqu’elle fut construite dans les années 1960. Nous aurons d’ailleurs, un peu plus tard dans notre balade, une vue plongeante sur l’édifice.

Nous allons, ensuite, jusqu’au pont Sarrazin que nous traversons. De là, le sentier commence à monter jusqu’au pied du Mont Saint-Martin. Nous en profitons pour cueillir quelques champignons : des lactaires délicieux.

Nous allons jusqu’au sommet (287 mètres d’altitude), à travers la forêt, et admirons la vue sur le littoral. Nous apercevons en contrebas ce qui semble être les ruines de l’ancien oppadium au Nord et passons également à côté d’une cabane en pierres, sans doute une borie. Nous trouvons d’autres champignons bien cachés sous la végétation.

Nous redescendons par le même chemin pour reprendre une large piste balisée qui conduit jusqu’aux Oeufs de Bouc, passant ainsi au Sud du Sommet Pelet (439 mètres d’altitude). Nous n’irons pas jusqu’aux Oeufs de Bouc. Ces oeufs sont en réalité des roches de silice formées par des coulées de lave de l’ancien volcan, plus exactement des lithophyses.

La piste est en descente et nous arrivons en bas à un petit point d’eau. Des ruches ont été installées pas très loin de là. Puis nous finissons en reprenant le chemin du départ et regagnons ainsi le parking pour rentrer. Nous passons la soirée entre amis et partageons une omelette avec nos champignons cueillis dans l’après-midi.

Circuit du Castellet – Saint-Jeannet

Ce 13 décembre 2006, nous allons à Saint-Jeannet et nous garons sur le parking à l’entrée de la commune. Nous remontons la rue du Baou et prenons le chemin, sur la droite, au niveau des dernières maisons (balise n°1a) pour commencer l’ascension du vallon de Parriau situé entre le Baou de la Gaude et celui de Saint-Jeannet. Nous entrons ainsi dans les Préalpes du Castellet et plus précisément sa partie orientale, souvent appelée Préalpes de Grasse (site Natura 2000).

Nous nous concentrons sur le Baou de Saint-Jeannet. Le terme « baou » vient du Provençal et signifie « falaise » ou encore « rocher escarpé ».  Nous empruntons un sentier caillouteux. Peu avant la balise n°4, un rougequeue noir est posé en plein milieu du sentier. En effet, nous avons de la chance car il y a peu de randonneurs.

Arrivés à la balise n°4, nous continuons sur le GR51 jusqu’au plateau sommital (760 mètres d’altitude). Mais il est également possible de prendre à gauche et de monter jusqu’au sommet du Baou de Saint-Jeannet et de la table d’orientation ; ce que nous avions fait en automne avec la visite du village. Les falaises abritent des nidifications d’oiseaux comme le faucon pélerin, le merle bleu… Plusieurs espèces végétales rares peuvent être observées : lavatère maritime, nivéole de Nice, etc. Nous faisons une petite halte pour boire un peu d’eau, tout en ayant une jolie vue sur les sommets du Mercantour.

Puis, bientôt, au loin, nous voyons les ruines du château du Castellet, situé à l’Ouest du baou et même le littoral. Nous passons dans des sous-bois de chênes verts. Des escaliers en pierre ont, par endroit, été aménagés.

Arrivés aux ruines, nous en profitons pour faire une petite pause. Nous ne sommes pas les seuls, plusieurs personnes, seules ou en groupe, sont en train de pique-niquer. Nous faisons un peu le tour des ruines et surtout nous rapprochons du bord abrupt du promontoire qui offre une jolie vue dégagée.

Un peu d’histoire : Des écrits du XIIIe siècle font mention du château du Castellet comme ferme seigneuriale appartenant à Romée de Villeneuve. Une bergerie y était accolée. Mais l’édifice ne résista pas aux bombardements allemands à l’été 1944. Il n’en reste qu’une légende selon laquelle Arnaud de Villeneuve aurait réussi à transformer du fer en or et en aurait laissé sur place, grâce aux forces telluriques des lieux. En effet, ce dernier était médecin auprès des rois et papes, alchimiste et théologien formé auprès des Dominicains. Désormais, à défaut de trésor, il est possible d’y trouver une géocache (GC2P5GZ).

Puis nous reprenons le sentier balisé pour redescendre à Saint-Jeannet par le vallon du Castellet. Le sentier est beaucoup plus boisé qu’à l’aller, tout en ayant en contrebas les bruits du petit fleuve de la Cagne. Nous arrivons bientôt au niveau des gros blocs d’initiation à l’escalade. D’ailleurs, des enfants sont en train de s’entraîner.

Nous terminons notre randonnée en arrivant de l’autre côté du village, au niveau de la chapelle Notre-Dame des Champs. Nous passons devant la balise n°1 et regagnons notre voiture.

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