Catégorie : Mini crapahuteur (Page 40 of 41)

Circuit du Castellet – Saint-Jeannet

Ce 13 décembre 2006, nous allons à Saint-Jeannet et nous garons sur le parking à l’entrée de la commune. Nous remontons la rue du Baou et prenons le chemin, sur la droite, au niveau des dernières maisons (balise n°1a) pour commencer l’ascension du vallon de Parriau situé entre le Baou de la Gaude et celui de Saint-Jeannet. Nous entrons ainsi dans les Préalpes du Castellet et plus précisément sa partie orientale, souvent appelée Préalpes de Grasse (site Natura 2000).

Nous nous concentrons sur le Baou de Saint-Jeannet. Le terme « baou » vient du Provençal et signifie « falaise » ou encore « rocher escarpé ».  Nous empruntons un sentier caillouteux. Peu avant la balise n°4, un rougequeue noir est posé en plein milieu du sentier. En effet, nous avons de la chance car il y a peu de randonneurs.

Arrivés à la balise n°4, nous continuons sur le GR51 jusqu’au plateau sommital (760 mètres d’altitude). Mais il est également possible de prendre à gauche et de monter jusqu’au sommet du Baou de Saint-Jeannet et de la table d’orientation ; ce que nous avions fait en automne avec la visite du village. Les falaises abritent des nidifications d’oiseaux comme le faucon pélerin, le merle bleu… Plusieurs espèces végétales rares peuvent être observées : lavatère maritime, nivéole de Nice, etc. Nous faisons une petite halte pour boire un peu d’eau, tout en ayant une jolie vue sur les sommets du Mercantour.

Puis, bientôt, au loin, nous voyons les ruines du château du Castellet, situé à l’Ouest du baou et même le littoral. Nous passons dans des sous-bois de chênes verts. Des escaliers en pierre ont, par endroit, été aménagés.

Arrivés aux ruines, nous en profitons pour faire une petite pause. Nous ne sommes pas les seuls, plusieurs personnes, seules ou en groupe, sont en train de pique-niquer. Nous faisons un peu le tour des ruines et surtout nous rapprochons du bord abrupt du promontoire qui offre une jolie vue dégagée.

Un peu d’histoire : Des écrits du XIIIe siècle font mention du château du Castellet comme ferme seigneuriale appartenant à Romée de Villeneuve. Une bergerie y était accolée. Mais l’édifice ne résista pas aux bombardements allemands à l’été 1944. Il n’en reste qu’une légende selon laquelle Arnaud de Villeneuve aurait réussi à transformer du fer en or et en aurait laissé sur place, grâce aux forces telluriques des lieux. En effet, ce dernier était médecin auprès des rois et papes, alchimiste et théologien formé auprès des Dominicains. Désormais, à défaut de trésor, il est possible d’y trouver une géocache (GC2P5GZ).

Puis nous reprenons le sentier balisé pour redescendre à Saint-Jeannet par le vallon du Castellet. Le sentier est beaucoup plus boisé qu’à l’aller, tout en ayant en contrebas les bruits du petit fleuve de la Cagne. Nous arrivons bientôt au niveau des gros blocs d’initiation à l’escalade. D’ailleurs, des enfants sont en train de s’entraîner.

Nous terminons notre randonnée en arrivant de l’autre côté du village, au niveau de la chapelle Notre-Dame des Champs. Nous passons devant la balise n°1 et regagnons notre voiture.

Balade au Mont-Chauve

Ce 29 octobre 2006 après-midi, nous nous rendons à Aspremont pour gagner le Mont-Chauve sur son sommet Ouest. Nous empruntons le chemin de la Vallière et traversons la route de Nice pour rejoindre le chemin du Campoun puis le GR5. Nous montons un sentier rocailleux assez raide. Après plusieurs lacets, nous arrivons à un belvédère qui nous offre une jolie vue sur la vallée du Var, malgré la brume.

Charbon bleu

Œillet de Balbis

Nous continuons encore un peu et choisissons de nous poser dans les herbes et les pâquerettes, près des restanques, plutôt que de monter en haut du sommet du Mont-Chauve (853 mètres d’altitude). Il est également possible de faire le tour du Mont-Chauve jusqu’à son sommet Est, celui de Tourrette (785 mètres d’altitude).

Nous restons un long moment à papoter puis reprenons le chemin de l’aller, avec une jolie vue sur Aspremont.

Le Baou de Saint-Jeannet

Ce 1er octobre 2006, nous partons entre amis, en tout début d’après-midi, à Saint-Jeannet visiter le village et monter au sommet du Baou. Une fois la voiture garée sur le parking à l’entrée du village, nous commençons par déambuler dans les ruelles du village jusqu’à la rue du Baou.

Nous remontons cette rue jusqu’aux dernières maisons et tournons à droite pour prendre le sentier allant au baou (balise n°1a). Nous montons jusqu’à une bifurcation et prenons sur la gauche au niveau de la balise n°4.

Nous arrivons ainsi au niveau du sommet (800 mètres d’altitude). Nous ne sommes pas seuls, des grimpeurs font une pause en profitant de la vue tandis que d’autres arrivent par les falaises de calcaire, formidables voies naturelles d’escalade. Nous avons une vue plongeante sur Saint-Jeannet. Il ne faut pas avoir peur du vertige ou sinon ne pas trop s’approcher! Nous restons un petit moment puis  nous redescendons par le même chemin que nous avions pris à l’aller.

Découverte de la Vallée des Merveilles

Lac des Mesches

Ce 23 août 2006, nous nous garons un peu avant 11h sur le parking au niveau du barrage du lac des Mesches (1.380 mètres d’altitude). Nous sommes fin prêts pour débuter notre randonnée entre amis de deux jours dans la Vallée des Merveilles. L’objectif de la journée est d’arriver au refuge du CAF des Merveilles (2.130 mètres d’altitude).

Dès la première balise, le sentier caillouteux et arboré est en montée. Nous passons bientôt près d’une bergerie et dépassons un âne au milieu du sentier. Le dénivelé ne fait qu’augmenter au-fur-et-à-mesure des heures. Après avoir pris à gauche au niveau de la balise n°86, nous remontons ainsi le Vallon de la Minière en alternant la piste (sur laquelle nous sommes doublés par un 4×4) et le sentier (notamment entre les balises n°89 et 90). Puis nous passons devant le refuge de Fontanalbe et continuant sur notre gauche. Les lieux sont propices pour observer des marmottes.

La piste continue toujours de monter et nous voyons, bientôt, au loin le lac Long (2.111 mètres d’altitude), le refuge étant désormais tout proche. Nous arrivons un peu après 14h30 au refuge. Certains de notre groupe en profitent pour monter les tentes et se reposer avant la journée du lendemain.

Nous ne sommes que trois à partir balader un peu au-dessus du refuge et s’imprégner de l’atmosphère des lieux, même si la brume devient de plus en plus prégnante.

Au lieu de suivre le GR52 menant à la Vallée des Merveilles, nous nous dirigeons à gauche vers une autre série de lacs (balise n°93) : les Lacs Fourca et de la Muta notamment. Vers 17h00, nous redescendons au refuge, le repas du soir y étant servi tôt sur de grandes tablées conviviales.

La nuit tombe vite, à l’instar des températures et de la brume qui cache le Mont Bégo. Nous faisons une courte sortie près du lac du refuge, ayant laissé nos frontales dans les sacs à dos. Nous avons hâte d’aller découvrir la Vallée des Merveilles stricto sensu et ses gravures rupestres protohistoriques, appelées aussi pétroglypes, le lendemain.

Certains dorment au refuge, d’autres dans les tentes montées quelques heures plus tôt dans la zone de bivouac prévue à cet effet, après avoir pris une douche froide. La nuit est, toutefois, de courte durée pour deux d’entre nous qui décidons, vers 5h00, de nous lever pour observer le lever de soleil.

Nous montons dans la même direction que la veille sous les premières lueurs du jour et arrivons 20 minutes après à un beau point de vue pour admirer l’aube. Nous restons une bonne heure assis là à contempler la vue et discuter. Puis nous redescendons au refuge pour le petit déjeuner et nous préparer pour la visite guidée des peintures rupestres de la Vallée des Merveilles.

En prenant à droite au niveau de la balise n°93, nous entamons notre marche sur le GR52, en passant devant un troupeau de moutons et chèvres encadré par des patous. Nous sommes un petit groupe à faire cette visite guidée. En effet, la plus grande partie des gravures rupestres n’est accessible que par l’intermédiaire d’un guide de haute montagne. Nous faisons plusieurs arrêts sur le GR52 pour en voir. Puis nous prenant un sentier dans la zone réglementée et gagnons des dalles de roches moutonnées.

Le guide nous raconte contes et anciennes légendes du Mont Bego et des peuples habitant autrefois ici. Il nous permet également de détecter certaines des gravures dans les rochers. Nous sommes ainsi plongés plus de 2.500 ans avant notre ère à l’époque où des bergers et leurs familles, y habitaient. Ces gravures seraient associées à des rites religieux, le Mont Bego étant considéré comme un mont sacré pour ces peuples.

Puis nous arrivons au niveau de la plus connue des gravures rupestres protohistoriques de la Vallée des Merveilles: celle unique du Sorcier. Il y a en de toutes tailles et de différentes catégories: des corniformes (taureaux, vaches…), des armes (poignards…) et outils (agricoles et pastoraux…), des figures anthropomorphes (des hommes les bras levés ou tirant des objets qui semblent renvoyer aux travaux d’agriculture…), des figures géométriques (carré, triangle, gros traits, soleil, croix…) et d’autres non représentatives (cupules…). Sur un plan géologique également, la visite vaut le détour avec toute une palette de couleurs des roches: dalles vertes, orangées et même violacées . Les gravures ont ainsi pu être faites sur des grès et schistes.

Nous avons de beaux points de vue aussi sur le Mont Bego et les lacs en contrebas. Nous avons le plaisir de pouvoir observer des chamois. La visite touche bientôt à sa fin, avec une pensée pour tous ses bénévoles, la plupart étudiants ou futurs archéologues, continuant à venir chaque été poursuivre les fouilles. Nous avions bien vu la veille le second refuge du lac Long qui leur est réservé.

A l’issue de la visite guidée, nous nous séparons à nouveau: les plus nombreux redescendent se reposer et papoter au refuge. Nous ne sommes plus que deux à partir monter jusqu’à la Baisse de Valmasque (2.549 mètres d’altitude). Nous sommes ravis de notre choix. Le long du GR52 a été aménagé un circuit d’interprétation des gravures (avec une paroi vitrifiée) qui fait écho aux propos tenus quelques minutes auparavant par le guide. Nous passons entre chiappes et larges blocs erratiques. D’autres gravures sont plus récentes: certaines datent du Moyen-âge, d’autres de siècles plus proches, notamment XVIIIe et XIXe siècles. En effet, les promeneurs voulaient marquer de leurs empreintes leur passage dans ces lieux, au risque de détériorer les plus anciennes.

Arrivés à la Baisse de Valmasque, nous avons une magnifique vue sur les lacs: d’un côté les petits lacs de Conque et de l’autre le lac du Basto. Il est d’ailleurs possible de continuer le sentier qui mène au refuge de Valmasque, et plus loin à Castérino.

Nous avons également la chance d’observer des marmottes, des chamois et des bouquetins. Nous nous trouvons même nez à nez avec un chamois sur le sentier! Puis sur les rochers en face, nous apercevons un bouquetin jouant les équilibristes. Nous faisons une petite pause pour nous désaltérer puis redescendons au refuge où nous attend le reste du groupe. Nous redescendons par le même chemin que la veille jusqu’à la voiture.

A flanc de falaise à Bonifacio

 

Bonifacio, son port et sa citadelle

Ce 21 août 2006, nous partons à Bonifacio, à l’extrême Sud de la Corse. Peu après midi, nous nous garons sur l’un des parkings payants jouxtant le port. Puis nous déjeunons des crêpes salées sur la terrasse d’un des restaurants de la commune, avant de prendre une navette pour un tour d’une heure dans la Réserve naturelle des Bouches de Bonifacio. Il s’agit du détroit qui sépare la Corse de la Sardaigne, île située à une dizaine de kilomètres seulement de Bonifacio.

Grotte de Sdragonato

Grotte de Sdragonato

Cette balade en Mer Méditerranée est vraiment magnifique avec la vue sur les falaises, sur le phare de la Madonetta et un peu plus loin sur Bonifacio construite à flanc de falaise. Le petit bateau rentre également dans la grotte de Sdragonato, une grotte à ciel ouvert, l’ouverture dessinant la forme de la Corse. C’est vraiment incroyable!

Phare de la Madonetta et les falaises de Bonifacio

l’escalier du Roi d’Aragon

Nous ressortons de la grotte en direction des falaises de calcaire, creusées par l’érosion. Nous pouvons voir des touristes y marcher et également un immense escalier creusé dans le calcaire et appelé l’escalier du Roi d’Aragon. Selon la légende, des soldats du roi Alphonse V d’Aragon l’auraient construit en une nuit  pendant le siège de Bonifacio en 1420, la Corse étant alors génoise. En réalité, ce serait l’œuvre de moines franciscains afin d’accéder à une source d’eau potable.

Falaises et le Grain de sable

Un peu plus loin, le bateau se dirige vers le Grain de sable, un gros bloc de calcaire qui s’est détaché au fil du temps des falaises. Les îles de Lavezzi seront pour une prochaine fois.

Puis nous retournons au port et commençons à grimper jusqu’à la citadelle. Nous déambulons dans les ruelles. Nous ressortons de l’enceinte de la commune et avons un autre très beau point de vue sur Bonifacio dont nous nous demandons comment les habitations font pour tenir ainsi sur les falaises. Nous revenons sur nos pas et nous nous dirigeons de l’autre côté de la citadelle. Nous traversons le cimetière marin de San Franzé, avec encore une fois de jolis points de vue sur la Mer. Nous retournons à notre voiture, après avoir passé encore une formidable journée. Mais le retour sur Bastia s’avère plus long que prévu. Nous ne pouvons pas reprendre la route passant par Porto-Vecchio et suivons au pas les voitures devant nous, des hommes au bord de la route agitant les bras en guise de déviation ; ce qui nous conduira à rentrer à Bastia par les cols de montagne, dans la nuit noire, pour ne plus être dans les embouteillages.

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