Catégorie : Mini crapahuteur (Page 35 of 41)

Tour du Mont Bego

Centaurée ou Bleuet des montagnes

Ce 3 juillet 2009, nous montons à Castérino pour une randonnée de trois jours. Nous commençons ce tour du Mont Bego à la balise n°391 en direction de la Baisse de Vallauretta.

Lys orangé

Chamois

Marmotte

En chemin, nous croisons des marmottes, un chamois et voyons aussi de nombreuses fleurs comme un lys orangé ou des centaurées des montagnes… et même au loin des bouquetins.

Lac Vert de Fontanalbe

Nous passons au-dessus du lac Vert de Fontanalbe et arrivons à la Baisse de Vallaurette (2.279 mètres d’altitude) vers 17h.

Deux heures plus tard, nous sommes au refuge du CAF des Merveilles. Nous dînons et dormons au refuge avant de continuer le lendemain notre randonnée. Il y a beaucoup de monde au refuge en ce premier jour d’ouverture de la saison de la pêche. De nombreux pêcheurs, certains venus en famille, mettent une ambiance festive!

Le lendemain, nous nous levons tôt et faisons même une petite balade avant le petit déjeuner du refuge et avant de poursuivre en faisant un détour par le Pas de l’Arpette (2.511 mètres d’altitude), sentier qui permet de rejoindre le refuge de Nice. Nous avons encore la chance de pouvoir observer à plusieurs reprises des chamois et des bouquetins.

Puis nous revenons sur nos pas pour revenir sur le GR52 et ainsi rejoindre le refuge de la Valmasque, en direction de la Baisse de la Valmasque. Nous nous arrêtons devant le circuit aménagé d’interprétation des gravures rupestres. D’ailleurs, il est possible de découvrir toutes ces gravures lors de visites guidées.

Nous faisons une nouvelle pause pour observer également la flore et apercevoir de nouveau un chamois, alors que d’autres randonneurs passent hâtivement leur chemin, sans doute plus prudents que nous aux conditions météorologiques du jour.

En effet, plus nous montons, plus le temps se fait frais et grisâtre, les fleurs laissant place aux névés. Pour autant, des chamois s’y déplacent aisément.

Baisse de la Valmasque

Vers 15h, nous atteignons la Baisse de la Valmasque (2.549 mètres d’altitude). Il reste encore beaucoup de névés que nous devons traverser. Nous nous rhabillons chaudement et commençons la descente de la baisse.

Lac du Basto

Vers 16h30, le temps se gâte brusquement, avec une belle averse de grêle alors que nous sommes au niveau du lac du Basto et que nous pouvons y observer des bouquetins. Le tonnerre tonne de plus en plus souvent et les éclairs illuminent le ciel de plus en plus proches de nous, au point que nous sommes de moins en moins à l’aise avec nos bâtons de randonnée. De surcroît, nous n’en menons pas larges le long du sentier sur lequel l’eau commence irrémédiablement à monter. Bientôt, il n’est plus possible d’avancer sur le sentier qui devient torrent. Nous voyons, en effet, le refuge de la Valmasque en contrebas mais il nous est impossible d’emprunter le sentier le plus court pour y accéder. Nous marchons de plus en plus vite, malgré le fait que l’eau nous arrive presque à mi-jambe. Nous décidons de nous écarter du sentier et d’avancer au feeling en direction du refuge. Nous sommes enfin arrivés au refuge de la Valmasque. Et comme dans un film, la foudre frappe au niveau du barrage que nous venions à peine une minute auparavant de traverser! Nous sommes chaleureusement accueillis par les résidents d’un soir du refuge, l’un d’entre eux nous offrant un vin chaud. Dans la nuit, d’autres randonneurs viendront également se mettre à l’abri dans le refuge, après avoir défait leur tente montée au bord du lac du Basto, premier des trois lacs allant au refuge de la Valmasque.

Lac Vert – Refuge de Valmasque

Après une nuit courte, nous remettons tant bien que mal nos affaires encore trempées de la veille, surtout les chaussures de randonnée que nous avions laissées à l’abri dehors… Il est à peine 7h, des pêcheurs étant déjà installés avec leur canne à pêche. Il reste déjà peu de traces de l’orage de la veille. Nous découvrons le panneau de la balise n°98a que nous aurions tant voulu trouver plusieurs heures auparavant.

Le paysage change de la journée de la veille. Nous passons à côté d’une belle cascade et longeons un moment un cours d’eau.

Lys Martagon

Joubarbe à toile d’araignée

Orchis tridenté

Les fleurs ne sont pas en reste également, de belles couleurs se dégageant de la végétation.

Chardon mauve

Des papillons vont de fleur en fleur, l’un d’entre eux allant même jusqu’à se poser sur nous! Vers midi, nous entrons dans Castérino et regagnons notre voiture pour rentrer.

Sète et son port de pêche

Eglise Saint-Joseph

La Décanale de Saint-Louis

Ce 10 mai 2009, nous nous rendons à Sète et y arrivons en fin de matinée. Mais le temps se gâte soudainement. Malgré la pluie fine et le vent, nous montons au sommet du Mont Saint-Clair, à 183 mètres d’altitude. Au détour d’une rue, au niveau de l’Église Saint-Joseph, nous voyons une pratique existant également dans le Vieux-Nice: des paires de chaussures sont suspendues sur les câbles électriques.

Panorama du Mont Saint-Clair

Malgré la grisaille, nous avons une jolie vue au niveau du Panoramique des Pierres Blanches. En effet, nous avons une vue plongeante sur Sète, la Mer méditerranée, les canaux et l’étang de Thau. La commune porte bien son nom de « Venise du Languedoc ».

Chapelle Notre Dame de la Salette

Nous visitons ensuite la Chapelle Notre Dame de la Salette datant de la fin du XIXe siècle et ses jolies fresques.

Théâtre de la Mer

Fort Richelieu

Puis nous redescendons vers le port de pêche et faisons une pause déjeuner dans un des restaurants du port avec au menu une paella de la mer. Nous repartons en longeant le bord de mer. Nous passons devant le Théâtre de la Mer, ancien fort, le cimetière marin dans lequel est enterré Paul Valéry, le Fort Richelieu… Dans le cimetière Le Py, se trouve la tombe de Georges Brassens.

MIAM – Sète

Nous finissons cette journée par le Musée International des Arts Modestes (MIAM). Dans le musée, nous pouvons regarder de nombreuses œuvres d’art pour le moins colorées et parfois très enfantines : peintures, sculptures, planches de bandes dessinées, anciens jouets…

Gignac

Pont de Gignac

Ce 9 mai 2009, en fin d’après-midi, nous partons de Saint-Guilhem-le-Désert pour nous rendre à Gignac, à un peu plus de 10 kilomètres de là. Avant d’arriver dans la commune, nous faisons une pause pour regarder de plus près le Pont de Gignac. Comme indiqué sur la plaque apposée sur le pont, ce dernier a été jugé comme le plus beau pont du XVIIIe siècle. Construit entre 1776 et 1810, il est à trois arches. Un sentier est aménagé le long des berges du fleuve Hérault.

Puis nous nous rendons à Gignac et commençons notre déambulation dans les rues et les places de la commune. A l’instar du pont de Gignac, plusieurs sites sont classés monuments historiques: la Grande Rue, l’église Notre Dame de Grâce, la place Saint-Pierre…

Tour de Gignac

A quelques jours près, nous aurions pu assister à une fête annuelle à Gignac. En effet, chaque année, le jour de l’Ascension est fêté l’âne Martin qui aurait, selon la légende, prévenu les villageois d’une attaque imminente des Sarrasins en l’an 719 et leur aurait permis de les repousser.

La nuit commence à tomber et nous reprenons la route à travers les vignobles pour rentrer à Montpellier, laissant derrière nous Gignac et son passé médiéval. Le lendemain, nous irons à Sète et son port de pêche.

Balade à Saint-Guilhem-le-Désert

Ce 9 mai 2009, nous allons à Saint-Guilhem-le-Désert, situé  à une trentaine de kilomètres de Montpellier. Nous nous garons sur le parking en contrebas de la commune et suivons le ruisseau Verdus qui nous offre une jolie petite cascade. La forêt avoisinante est remplie de pins noirs, les pins de Salzmann.

Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert

Nous arrivons bientôt à l’Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert que nous visitons. Cette abbaye bénédictine fut fondée en l’an 804 puis reconstruite au XIe siècle en même temps que le cloître. De style roman languedocien, elle est une étape pour les pélerins faisant les chemins de Saint-Jean-de-Compostelle, inscrite à ce titre au patrimoine mondial de l’UNESCO. A l’intérieur, s’y trouve un orgue datant du XVIIIe siècle et fabriqué par Jean-Pierre Cavaillé de 1782 à 1789, juste avant la Révolution française. Cet édifice religieux était autrefois appelée Abbaye de Gellone du nom du vallon dans lequel le village a été construit.

Cloître de Saint-Guilhem-le-Désert

Puis nous continuons notre visite par le cloître qui, avec le temps, fut démantelé, des éléments sculptés ayant été même achetés par un collectionneur américain au début du XXe siècle. Il est ainsi possible de voir une reconstruction du cloître à New York, au musée The Cloistrers. Après être passés sous les galeries, nous nous rendons dans le réfectoire des moines.

Nous sortons ensuite de ces lieux pour déambuler dans les ruelles du village. Puis nous faisons une pause rafraîchissante sur la place de la Liberté où de nombreux touristes sont assis en terrasse, admirant l’immense platane de près de 150 ans d’âge. Nous ne nous attardons pas trop et repartons pour faire une balade. En effet, la commune est le lieu de départ de nombreuses randonnées.

Château du Géant

Nous choisissons la randonnée allant à l’ermitage Notre-Dame-du-Lieu-Plaisant. Nous remontons la rue du Bout du Monde pour sortir du village et suivons ensuite, sur notre droite, le GR74 en direction des ruines du Château du Géant qui surplombe Saint-Guilhem-le-Désert. Une légende entoure ce château. On raconte qu’un géant y aurait vécu avec une pie et qu’il aurait terrorisé les habitants du village. Il aurait envoyé quotidiennement une servante chercher de l’eau au puits du village. Un jour, le chevalier Guilhem, déguisé en servante, aurait réussi à le tuer. Nous ne pouvons pas visiter ces ruines, le site étant une propriété privée.

Plus d’une heure après le début de notre balade, nous faisons demi-tour et redescendons au village, après avoir fait une petite pause pour admirer la vue plongeante sur Saint-Guilhem-le-Désert et ses remparts. En effet, nous n’avions pas prévu une tenue pour randonner. Nous regagnons notre voiture pour nous rendre à Gignac.

Les bories de Seillans

Ce 28 février 2009, nous partons à Seillans pour faire le circuit des bories. Nous serons certains d’en voir sur ce sentier balisé, même si d’autres sont visibles à travers les champs. Nous étions déjà venus à Seillans mais pour une toute autre raison. En effet, le 18 juin 2005, la commune avait accueilli un festival gratuit de musique. Dans tout ce village perché, il y avait alors foule dans le labyrinthe des ruelles et des nombreuses places et fontaines. Nous nous déplacions au gré des groupes de musique de tout style se produisant cette nuit-là : rock, musique classique, blues, etc. Aujourd’hui, les ruelles sont désertes, à l’exception de quelques chats.

Notre-Dame-de-l’Ormeau

La randonnée débute à 2 kilomètres au Sud-Est de Seillans, au niveau de Notre-Dame-de-l’Ormeau, chapelle romane datant du XIIe siècle. Nous marchons sur le bord de la D19 sur une centaine de mètres puis tournons à droite et plusieurs centaines de mètres plus loin nous commençons à chercher les premières bories.

Nous voyons une borie et y entrons. Dans le Sud-Est de la France, ces bories sont des cabanes en pierre sèches qu’utilisaient les paysans et les bergers pour entreposer du matériel, parfois se protéger des intempéries ou abriter leurs animaux… Elles datent des XVIIIe et XIXe siècles.

Nous restons un petit moment avant de reprendre notre marche. Nous passons à travers un bois. Plusieurs arbres n’ont pas résisté aux intempéries. Certains sont tombés sur le sentier.

Nous passons un petit cours d’eau, le Riou, avant de poursuivre par un sentier moins ombragé. Nous suivons une ancienne voie ferrée pour revenir à nouveau sur le D19 et rejoindre le village. Il est temps de rentrer. La collection de Max Ernst, l’un des membres du mouvement dadaïste et surréaliste, et de sa femme, Dorothéa Tanning sera pour une prochaine fois.

« Older posts Newer posts »

© 2025 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑