Étiquette : Challenge Petit Bac 2023 (Page 2 of 12)

Au fil des pages avec Petits mensonges sous le sapin

J’ai lu Petits mensonges sous le sapin de Stéphanie Pradier (éd. Harlequin, coll. &H, novembre 2023, 233 pages), une romance contemporaine de Noël se déroulant aux États-Unis, dans la petite bourgade de Forest Hills. Arnaqueuse professionnelle, Alicia se fait passer pour la petite amie de Warren, après avoir été découverte dans son chalet par Martha, la mère du jeune homme absent depuis 3 ans. Ses mensonges tiendront-ils devant le frère de Warren, Tyler? Alicia se laissera-t-elle attendrir par cette famille aimante et soudée au point de se laisser attraper? Comment ne pourrait-elle pas s’épanouir au sein de sa fausse belle-famille si soudée, pleine de joie de vivre et prompte à l’accueillir si gentiment? La magie de Noël opérera-t-elle?

J’ai apprécié cette romance toute mignonne, légère, rigolote et bienveillante dont le résumé de 4e couverture m’a immédiatement fait penser au film de Jon Turteltaub, L’amour à tout prix (1995) avec Sandra Bullock. Les personnages sont attachants, que ce soit Alicia qui a toujours fait en sorte de ne s’attacher à personne, encore moins d’aimer, préférant, en digne fille de parents voleurs, à profiter de la naïveté de gens riches, Martha qui fait découvrir à Alicia le sens de la famille et de l’ambiance festive de Noël, Tyler, médecin attentionné qui n’est pas insensible à Alicia malgré ses sérieux doutes ou bien encore Stella, une amie de la famille et femme de ménage du chalet de Warren.

Il y est ainsi question d’esprit de famille, d’ambiance festive de Noël (avec tous les préparatifs traditionnels tant dans la famille Patterson que dans le village pris lui-aussi dans la  frénésie de Noël: choix du sapin, marchés de Noël, repas du réveillon…), de peur à aimer et à s’ouvrir aux autres, de droit au bonheur et à l’amour, de rédemption… Un bon de lecture avec cette romance de Noël, me demandant au fil des pages comment Alicia allait se sortir de ses mensonges, mais qui aurait pu même être un très bon moment de lecture si la fin n’avait pas été si rapide et surtout si peu crédible au vu des délits commis par Alicia mais qui rentre totalement dans l’esprit « conte de Noël, avec son lot de bons sentiments, où tout est bien qui finit bien!

J’ai enfin noté de nombreux passages gourmands comme par exemple lors du concours de tarte aux noix, Alicia se lançant dans la compétition pour défendre l’honneur de Martha alors même qu’elle est allergique aux noix. D’ailleurs, cela m’a rappelé Agatha Raisin lors de sa participation au concours de quiche dans le tome 1 d’Agatha Raisin enquête, La quiche fatale de M.C. Beaton mais sans tricherie ni mort à la clé.

Participation #7 Challenge Il était 11 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Romance de Noël

Participation #6 Challenge Christmas Time 2023 de MyaRosa #Romance de Noël

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant#Cuisine de Noël

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Végétal: « Sapin »

Au fil des pages avec La malédiction de Satapur (T2)

J’ai lu la deuxième enquête de Perveen Mistry, La malédiction de Satapur de Sujata Massey (éd. Charleston, juin 2021, 485 pages), un roman policier historique se déroulant en 1922 dans les Indes britanniques. Perveen Mistry, désormais avocate associée au sein du cabinet de son père accepte la mission du gouvernement britannique de se rendre dans le petit État princier de Satapur afin de résoudre un différend entre la maharani douairière et sa belle-fille quant à l’éducation à donner au jeune maharadjah héritier de 10 ans, Jiva Rao. En effet, l’agent britannique sur place, Colin Wythe Sandringham se heurte à sa condition d’homme, ne pouvant approcher les deux femmes pratiquant la purdah, même si certains hommes sont tolérés au palais, comme Mr. Basu, le vieux précepteur des deux enfants royaux, Adytia « le Bouffon » ou l’oncle royal des enfants, le Prince Swaroop. Et si la vie même du jeune héritier était en danger, après celle de son père et de son frère aîné, les deux étant décédés dans de troublantes circonstances et en raison des craintes d’empoisonnement au palais? Perveen arrivera-t-elle à trouver un compromis entre les deux maharanis sans mettre sa propre vie en danger?

J’ai trouvé l’intrigue et surtout l’enquête policière moins prenante que dans le tome précédent et même avec des longueurs, même si j’ai été surprise par la tournure prise par la rencontre entre Perveen et l’agent britannique, tuteur des deux enfants royaux. Au-delà de la mission confiée à la jeune femme, il y est une nouvelle fois question de la condition de la femme, d’inégalités sociales (comme par exemple entre la famille royale et les domestiques du palais), d’injustices ou de relations amoureuses qui se heurtent aux différences de classes ou de castes, d’us et coutumes au sein du palais royal… J’aurai apprécié que l’autrice s’attarde plus sur le rôle de l’Agence de Kolhapur dans la gestion de cet État princier mis sous tutelle britannique plutôt que d’appuyer longuement sur la mésentente entre les deux maharanis.

Un bon moment de lecture même si j’ai préféré le premier tome, ce deuxième tome reprenant des thèmes similaires, voire redondants tout en introduisant un début de romance qui, je suppose, sera encore plus présent dans le prochain tome, Le Prince de Bombay!

J’ai enfin noté de nombreux passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 avec de nombreux plats indiens, que ce soit les repas préparés par Rama, le domestique de Colin, à base de poulet rôti: « une soupe froide de tomates en entrée ainsi que du riz, deux sortes de légumes marinés, du curry de pommes de terre et du dal », avec « deux bouteilles de vin: un bordeaux (…) et une bouteille de champagne » que ceux au palais royal, exceptés ceux empoisonnés, comme par exemple lorsque Perveen « savour(e) les riches effluves de safrans et d’oignons doux » lors du premier repas au palais: « du curry d’agneau, du curry de pommes de terre, des paneer kofta, du pilaf au safran ainsi que du riz blanc, du dal, du raïta de concombre et des feuilles de fenugrec frites » ainsi que des douceurs: « gâteau de riz et des gulab jamum ».

Participation #2 Challenge Les Étapes Indiennes 2023 de Hilde et Blandine #Roman policier historique

Participation #15 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #États-Unis

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Lieu: « Satapur »

Au fil des pages avec Nina et le renne de Noël

Après l’avoir découvert dans la case 2 de notre calendrier de Noël 2021, nous avons encore relu hier, pendant le RAT de Noël, Nina et le renne de Noël de Nicola Killen (éd. Quatre Fleuves, octobre 2017, 20 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans et avec des découpes et des dorures argentées et scintillantes à chaud. La veille de Noël, alors qu’elle est sur le point de s’endormir, Nina est réveillée par un mystérieux son. Intriguée, elle suit le bruit des grelots jusqu’à découvrir un renne perdu. Où l’entraînera cette fois son aventure nocturne?

Les illustrations sont toujours aussi magnifiques, à la fois douces, poétiques et magiques. Encore un très bon moment de lecture avec cette histoire joliment illustrée, tout aussi mignonne et bienveillante que les précédentes, avec toujours un brin de magie (dans cet opus, celle de Noël) et de l’imagination enfantine toujours aussi féconde!

Si vous ne connaissez pas cette série d’albums jeunesse, je vous la conseille. Pour chaque histoire, Nina est associée à un animal. Dans celle-ci de Noël, elle porte un sur-pyjama de renne et vient en aide à un des rennes du Père Noël. A noter qu’il existe un dernier tome paru en juin 2023, Nina et l’anniversaire extraordinaire que nous n’avons pas encore lu.

Participation #4 Challenge Christmas Time 2023 de MyaRosa #Album jeunesse

Participation #5 Challenge Il était 11 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Animal: « Renne »

Participation #41 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Royaume-Uni

Au fil des pages avec Ada

J’ai lu Ada de Barbara Baldi (éd. Ici Même, février 2019, 120 pages), un roman graphique pour adultes que j’avais repéré en mai dernier chez Nathalie. En 1917, en Autriche, dans la forêt de Gablitz, près de Vienne, Ada grandit auprès d’un père bûcheron maltraitant, à tout instant colérique, tyrannique et méprisant à son égard. Afin d’échapper à son quotidien étouffant, elle se réfugie, une fois ses nombreuses tâches accomplies, dans une cabane abritant son atelier secret au fond des bois et se laisse emporter pendant des heures dans la peinture. Outre cette passion, elle peut trouver du réconfort auprès de sa petite chienne, Gertha. Mais pourra-t-elle réussir à s’émanciper de cette triste vie?

J’ai apprécié cette héroïne déterminée, combative, autodidacte, audacieuse. Faisant preuve de résistance passive et de courage, elle se révolte comme elle peut contre un père tyrannique qui lui fait payer le départ de sa femme qui l’a quittée quelques années auparavant. Le temps d’une année, nous vivons dans la solitude et les non-dits de la jeune femme qui, avec le retour d’un nouveau Noël sans joie, rêve d’émancipation et de liberté.

Graphiquement, l’atmosphère étouffante est palpable à chaque case, sauf lorsque la jeune femme s’épanouit dans la Nature avec sa chienne ou en peignant. Barbara Baldi mélange les genres: aquarelles (avec de magnifiques cases de paysages au fil des saisons qui n’appellent finalement pas à beaucoup de texte mais à la contemplation), collages (comme lorsqu’Ada fait la connaissance des peintres de l’Art nouveau comme Egon Schiele et Gustav Klimt et leurs modèles dans l’atelier de Vienne – les cases donnant l’impression de donner vie à leurs célèbres tableaux)…Un bon voire très bon moment de lecture qui se termine sur une note d’espoir et qui me donne envie de découvrir sa BD précédente, La partition de Flintham dont j’ai vu qu’un exemplaire était disponible à ma médiathèque!

En toile de fond, une autre guerre fait rage, celle de la Première Guerre Mondiale, l’histoire l’évoquant puisqu’elle se déroule sur une année à peu près (1917/1918). 

Pour un autre avis sur ce roman graphique: Nathalie.

Participation #40 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Italie

Participation #2 Challenge De 14-18 à Nous – Challenge Première Guerre Mondiale 2023 de Blandine #BD qui se déroule pendant la Guerre

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Prénom: « Ada »

Participation #3 Challenge Il était 11 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #BD évoquant Noël

Participation #3 Challenge Christmas Time 2023 de MyaRosa #BD évoquant Noël

Au fil des pages avec Automne en baie de Somme

J’ai lu Automne en baie de Somme de Philippe Pelaez et Alexis Chabert (éd. Grand Angle, mai 2022, 64 pages), une BD adulte dont l’illustration de couverture inspirée du peintre Mucha m’a attirée et qui s’est révélée être une intrigue policière en un seul tome se déroulant à la Belle-Époque. En 1896, l’inspecteur parisien Amaury Broyan est chargée de l’enquête du meurtre d’un riche industriel, Alexandre de Breucq, retrouvé empoisonné à bord d’une goélette échouée dans la baie de Somme. Très vite, il suspecte sa veuve qui devient l’unique héritière de son entreprise. Mais le défunt avait également une maîtresse, Axelle Valencourt, un modèle ayant posé pour de nombreux artistes. Qui a bien pu l’assassiner? Et pour quelles raisons?

L’affaire paraît bien plus complexe qu’il n’y paraît et entraîne l’inspecteur dans les différents quartiers de la capitale parisienne, des beaux quartiers aux cabarets de la Butte Montmartre par exemple et même dans les parts d’ombre de sa propre vie, ce dernier n’arrivant pas à contrôler sa colère liée au récent décès de sa fille.

Il y est ainsi question de la condition de la femme à la Belle-Époque (comme le droit à l’avortement ou plus exactement son absence de droit puisque pénalement répréhensible et du statut de la femme mariée), de société secrète, des inégalités sociales (anarchistes, milieu artistique, riches industriels), de vengeance, de séduction… D’ailleurs, l’enquête policière bien sombre est découpée en trois parties qui s’ouvre à chaque fois par un extrait de Quelques lances rompues pour nos libertés (1910) de Nelly Roussel – une essayiste militante féministe et de défense des droits des femmes comme le droit à disposer de leur corps, le droit à l’avortement et d’avoir accès au moyen de contraception – et qui renforce, si besoin était, les profondes injustices liées à la condition féminine, quel que soit son milieu social.

Quant aux planches de dessin d’Alexis Chabert, j’ai apprécié cette plongée dans l’ambiance parisienne de la Belle-Époque où l’on croise édifices en construction et personnages historiques, même si j’ai eu un peu de mal avec les traits des personnages assez brouillons et grossiers. Un bon moment de lecture avec ce polar noir, historique et social qui se finit sur une résolution de l’enquête un brin immoral! Il existe un deuxième tome, Hiver, à l’Opéra que j’ai d’ores et déjà prévu de lire puisque je l’ai emprunté en consultation en ligne grâce à ma médiathèque et dans lequel on retrouve l’inspecteur Broyan pour une nouvelle enquête indépendante de celle-ci.

Pour d’autres avis sur cette BD: Eimelle et Nathalie.

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Lieu: « Baie de Somme »

« Older posts Newer posts »

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑