Étiquette : BD adulte (Page 2 of 7)

Au fil des pages avec L’Amour est une haine comme les autres

Dans le cadre de l’AAHM Challenge 2024, j’ai lu L’Amour est une haine comme les autres de Stéphane Louis et Lionel Marty (éd. Bamboo, février 2017, 72 pages), une BD adulte consultable en ligne grâce à ma médiathèque et se déroulant en Louisiane, de 1929 à 1963. Will et Abélard se sont connus enfants et, contre l’avis de tous et dans le plus grand secret, ont maintenu leur amitié une fois adultes. Riche héritier blanc, Will, tout en muscles et à l’intelligence limitée dont le père fait partie du Ku Klux Klan, a repris l’entreprise familiale tout en employant son ami Abélard, un Afro-américain bien plus intelligent que son ami et qui aurait été un élève brillant s’il avait pu faire des études et qui gère, en secret, l’entreprise. Cette amitié d’enfance pourra-t-elle continuer toute leur vie?

J’ai apprécié l’histoire de cette amitié interdite qui fait fit des préjugés et des risques encourus, toute en nuances dans son propos (la haine de l’autre venant tant d’un côté que de l’autre), qui commence en 1948 tout en faisant des bonds dans le passé, dans les étapes importantes de l’amitié entre Abélard et Will et qui finit sur une note positive avec le discours, en 1963, de Martin Luther King, la petite histoire s’intégrant à la grande Histoire. Will fait preuve d’une intelligence du cœur et d’un caractère bien moins benêt qu’il n’y paraît, leur amitié étant plus forte que tout, comme pour Abélard.

Mais je n’ai pas du tout adhéré au graphisme trop grossier et vulgaire à mon goût (les visages des personnages étant trop changeants d’une bulle à l’autre), malgré la jolie illustration de couverture et même si cela participe à la noirceur, la violence et la dureté de cette société raciste et ségrégationniste. Dès la première case, on est plongé dans cette violence gratuite à l’égard d’Abélard qui est frappé à mort, devant son ami Will qui reste immobile.

J’ai également eu du mal avec la représentation des femmes dans cette BD, que ce soit le couple lesbien avec des illustrations qui feront, sans doute, fantasmer l’adolescent prépubère à l’instar des deux héros, adolescents à l’époque de cette rencontre, les mères des deux amis (chacune maltraitante, celle de Will par de la violence physique, celle d’Abélard, psychologiquement) ou la future femme de Will, image idéalisée de la femme fatale, version brune de Jessica Rabbit, à la démarche très chaloupée. C’est d’ailleurs étonnant de constater ce décalage entre ces femmes stéréotypées et la manière nuancée de montrer la ségrégation, la mère d’Abélard étant tout aussi haineuse à l’égard des Blancs que les parents de Will à l’égard des Noirs.

Participation #1 AAHM Challenge d’Enna #BD

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Sentiments: « Haine »

Point lecture hebdomadaire 2024 #5

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 29 janvier au 4 février 2024:

Des lectures jeunesse:

Mon mini lutin a continué à relire les tomes de Mortelle Adèle.

(Album jeunesse) Le chien qui couve de Myriam Picard et Jérôme Peyrat

Nous avons lu Le chien qui couve de Myriam Picard et Jérôme Peyrat (éd. L’élan vert, juin 2022, 32 pages), un album jeunesse pour les 3/6 ans. Shérif, le chien d’une ferme veille sur tous les animaux du matin au soir. Mais un matin, il surprend les autres animaux de la ferme en restant couché dans le verger sans bouger. Que se passe-t-il? Que couve-t-il? Il y est question d’entraide et de solidarité entre les animaux, de vivre ensemble. Une lecture rigolote avec une fin à laquelle on ne s’attendait pas sur l’identité de l’animal qui naît! Je vous laisse le plaisir de le découvrir.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Roman fantasy) Les Chroniques oubliées d’Hypérion, La dernière grande invocatrice de Lina Déranor (T4)

J’ai fini de lire, en e-book, le tome 4 des Chroniques oubliées d’Hypérion, La dernière grande invocatrice de Lina Déranor (éd. Inceptio, décembre 2023, 660 pages), le dernier tome d’une saga fantasy que j’ai bien apprécié, l’intrigue avançant en passant d’un point de vue à un autre des différents protagonistes, chacun ayant son rôle à jouer pour libérer Hypérion jusqu’à une jolie conclusion à ces aventures fantasy épiques. Un très bon moment de lecture avec ce tome 4!

  • (Romance cosy mystery historique) La demoiselle et le mousquetaire, Meurtre sur mesure de SD Fischer (T2)

J’ai lu, en e-book, le tome 2 de La demoiselle et du mousquetaire, Meurtre sur mesure de SD Fischer (éd. Autoédition, décembre 2023, 296 pages), une romance historique se déroulant à Paris sous le règne de Louis XIV entre Joséphine Galtier, fille d’un riche médecin et Jérôme de Faulcon de Montessand, comte et mousquetaire du Roi, les deux étant une nouvelle fois amenés à enquêter ensemble sur le meurtre d’un tailleur. Un bon moment de lecture avec cette nouvelle enquête cosy mystery qui rentre dans le thème de janvier « Amour interdit/différence de classes sociales » du challenge Romance Historique 2024 et même si l’héroïne est quand même bien libre et moderne pour l’époque! Je trouve que le duo entre la jeune femme de 20 ans(et non « la jeune fille » comme pourtant sans cesse indiqué dans le texte) et le comte fonctionne très bien, l’alchimie entre les deux étant bien présente même si c’est bien l’enquête qui prédomine, le duo me rappelant le couple Beatrice Hyde-Clare/Damien Matloc, Duc de Kesgrave.

  • (Nouvelle/préquel historique) La demoiselle et le le mousquetaire, Navrant Noël de SD Fischer (T0,5)

A la fin de ma lecture du tome 2 de La demoiselle et du mousquetaire, l’autrice a mentionné qu’elle avait écrit un préquel (gratuit sur le site de l’autrice: ici) à ces 2 enquêtes et je me suis empressée dans la foulée de le lire: Navrant Noël (éd. Autoédition, décembre 2023, 40 pages), une nouvelle qui se déroule le 24 décembre 1670, du point de vue du comte Jérôme de Faulcon de Montessand, alors fiancé à Cécile de de Porquery et ce bien avant sa rencontre avec Joséphine Galtier. Grâce à cette courte enquête, j’ai apprécié en savoir un peu plus sur le comte, les 2 romans se déroulant uniquement du point de vue de la jeune femme. Cela confirme d’ailleurs l’idée que je mettais fait de lui, entre honneur de son titre et raison du cœur.

  • (BD jeunesse) Orgueil & Préjugés, Les cinq filles de Mrs Bennet d’Aurore, d’après Jane Austen (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de la trilogie Orgueil & Préjugés, Les cinq filles de Mrs Bennet d’Aurore, d’après Jane Austen (éd. Soleil, septembre 2019, 48 pages), une BD jeunesse pour les adolescents et adaptant le roman éponyme. J’étais curieuse de découvrir cette adaptation mais ne lirai pas les 2 tomes suivants, ceux-ci n’étant pas disponibles à ma médiathèque, sauf si je vois qu’un jour ils y sont, et même si j’ai apprécié me replonger dans cette histoire. Mais je ne sais pas, il me manquait sans doute la plume ironique de Jane Austen. Je relirai plutôt, une énième fois, le roman à la place. Je conseille de lire avant le roman, cette BD reprenant en dialogues les passages les plus importants de l’histoire avec des illustrations à l’aquarelle et dans un style manga.

  • (BD adulte) L’Amour est une haine comme les autres de Stéphane Louis et Lionel Marty

Dans le cadre de l’AAHM Challenge 2024, j’ai lu L’Amour est une haine comme les autres de Stéphane Louis et Lionel Marty (éd. Bamboo, février 2017, 72 pages), une BD adulte consultable en ligne grâce à ma médiathèque et  dont j’ai apprécié l’histoire d’amitié, toute en nuances dans son propos (la haine de l’autre venant tant d’un côté que de l’autre) mais pas du tout le graphisme trop grossier et vulgaire à mon goût (les visages des personnages étant trop changeants d’une bulle à l’autre) malgré la jolie illustration de couverture, même si cela participe à la noirceur et la dureté de cette société raciste et ségrégationniste des années 30/50 aux États-Unis, en Louisiane. Il y est ainsi question d’une amitié interdite entre 2 enfants devenus adultes, Will, riche héritier blanc, tout en muscles et à l’intelligence limitée dont le père fait partie du Ku Klux Klan et Abélard, un Afro-américain bien plus intelligent que son ami et qui gère, en secret, l’entreprise familiale de Will. J’en reparle très vite.

  • (Romance contemporaine) Les Rivaux, Que le meilleur gagne! d’Emily Jurius

J’ai lu, en e-book, Les Rivaux, Que le meilleur gagne! d’Emily Jurius (éd. Autoédition, janvier 2024, 298 pages), une romance contemporaine légère et pétillante entre deux salariés de Need Wool, une société américaine de vente de laines à tricoter, qui convoitent tous les deux le même poste de chef, et Blaine Turner. Entre frustration, désir et compétition, et si des sentiments naissants venaient parasiter leur mésentente? Une lecture plaisante avec le trope « enemies to lovers » et qui m’a souvent fait sourire en lisant leurs piques verbales et leurs chamailleries!

Au fil des pages avec La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr James Barry (née Margaret Bulkley)

Pendant les vacances de Noël, j’ai lu La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr James Barry (née Margaret Bulkley) d’Isabelle Bauthian et Agnès Maupré (éd. Steinkis, août 2020, 128 pages), une BD historique pour adultes consultable en ligne grâce à ma médiathéque. À l’annonce de son décès, le 21 août 1865, un article de presse révèle que le Dr James Barry était une femme, ce qui fait scandale au sein de l’Armée britannique qui tente d’étouffer ce « scandale ». Mais qui était vraiment cette personne?

J’ai apprécié découvrir la vie de cette femme, médecin chirurgien de l’armée britannique au XIXe siècle (brillante et investie dans son travail mais caractérielle et obstinée, faisant passer son travail avant sa vie privée, ayant pratiqué pour la première fois une césarienne en sauvant à la fois la mère et le bébé, modernisant la pratique médicale, en pratiquant par exemple, pour la première fois une césarienne en sauvant à la fois la mère et le bébé, et développant des normes et méthodes sanitaires innovantes et plus humaines, dans le respect du patient, quel que soit son sexe et/ou sa condition sociale…) mais pas vraiment la BD elle-même, si ce n’est la partie postface très bien documenté et intéressant sur la biographie du Dr James Berry.

J’ai eu du mal avec les dessins d’Agnès Maupré bien trop colorés et confus à mon goût et des personnages difficilement reconnaissables d’une case à l’autre. De même, j’ai trouvé que le récit s’inspirant librement de la vie du Dr James Berry est inutilement complexifié avec deux temporalités, l’une en début de chaque chapitre renvoyant au passé londonien l’ayant amené à cacher son identité de femme en prenant l’identité de son oncle, tout en ayant accouché d’une fille qu’elle a laissé derrière elle pour exercer un métier réservé à l’époque aux hommes et l’autre pendant sa carrière de médecin. J’ai d’ailleurs, après quelques pages lues, été allée voir sur internet et la page Wikipédia, ne mettant aperçue qu’à la fin de ma lecture du postface.

Il y est ainsi question de la condition de la femme au XIXe siècle à travers cette femme qui a pu faire carrière au sein de l’Armée britannique, servant notamment en Afrique du Sud (se liant alors avec le gouverneur de la colonie du Cap, Lord Charles Somerset, au point que des accusations d’homosexualité soient portées à leur encontre), à l’île Maurice dans les Indes britanniques ou bien encore au Canada puis en retournant à la fin de sa vie en Angleterre.

Ce que je retiendrai de ce roman graphique c’est le fait que cela m’a permis de découvrir cette figure britannique qui est décédée en gardant avec elle une partie de sa vie et de ses secrets!

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Maladie/Mort: « Vie »

Point lecture hebdomadaire 2024 #3

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 15 au 21 janvier 2024:

Des lectures jeunesse:

  • (BD jeunesse) Mortelle Adèle et la galaxie des bizarres, Mortelle Adèle, La rentrée des claques (T9) et Ajax, Chaperlipopette! (T3) de Mr Tan et Diane Le Feyer

Mon mini lutin a poursuivi encore cette semaine avec Mortelle Adèle, des BD jeunesse à partir de 7/8 ans: Mortelle Adèle et la galaxie des bizarres de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, octobre 2020, 112 pages) et le tome 9 de Mortelle Adèle, La rentrée des claques de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, décembre 2015, 78 pages) ainsi que le tome 3 d’Ajax, Chaperlipopette! de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, mars 2019, 64 pages). Encore des fous-rires garantis!

  • (BD jeunesse) Les Cœurs de ferraille, L’inspiration de Béka et Jose Luis Munuera (T2)

J’ai lu le tome 2 des Cœurs de ferraille, L’inspiration de Béka (alias du couple Bertrand Escaich et Caroline Rosque) et Jose Luis Munuera (éd. Dupuis, juin 2023, 72 pages), une BD à partir de 9 ans selon l’éditeur mais classée en adulte par ma médiathèque et consultable en ligne, la version papier ayant déjà été empruntée. Eva est une adolescente orpheline, vagabonde et débrouillarde, chapardant de-ci de-là pour se  nourrir avec son chien Jesper qui est à ses côtés depuis le meurtre de ses parents par des robots Limiers lorsqu’elle était enfant. Un jour, alors qu’elle cambriole une maison, elle découvre un livre qui va la mettre en danger, ce livre étant le dernier écrit par un robot. Un bon voire très moment de lecture avec ce tome tout aussi réussi que le précédent, interrogeant encore sur la nature humaine et toujours aussi joliment dessiné par Jose Luis Munuera!

  • (BD jeunesse) Un chant de Noël de Maxe L’Hermenier et Thomas Labourot

J’ai également lu Un chant de Noël de Maxe L’Hermenier et Thomas Labourot (éd. Jungle, octobre 2022, 64 pages), une BD jeunesse d’après le conte de Noël de Charles Dickens consultable en ligne grâce à ma médiathèque, la version papier ayant déjà été empruntée. Une bien jolie version mettant en scène Scrooge et les 3 esprits des Noëls passés, présent et futurs!

  • (BD jeunesse) Clochette au Pays des Merveilles de Didier Crisse et Roberto Pena

J’ai enchaîné avec la lecture de Clochette au Pays des Merveilles de Didier Crisse et Roberto Pena (éd. Le Lombard, septembre 2014, 64 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans selon l’éditeur mais je dirai pour bien plus grands au vu de l’allure très sexy de la fée et du vocabulaire employé. Un soir, pensant voir y Peter Pan, la fée Clochette rentre dans une librairie et en est chassée par le libraire qui abat sur elle le livre d’Alice au pays des merveilles, la plongeant dans cet étrange monde. Privée de ses pouvoirs, Clochette pourra-t-elle s’échapper grâce à l’aide d’Alice qui est elle-même perdue? Une histoire originale, un brin sombre dont j’ai été attirée par l’illustration de couverture et l’idée de mélanger deux classiques jeunesse anglais (l’univers de Peter Pan se mêle à celui d’Alice au pays des Merveilles) et se finissant en fin ouverte!

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Prophétie d’automne de Sarah M. Carr

J’ai lu, en e-book, Prophétie d’automne de Sarah M. Carr (éd. BookMark, Collection Infinity, avril 2019, 330 pages), une romance historique se déroulant dans les Highlands, en 1313 entre Ailsa, la fille cadette du chef de clan Cameron et Duncan Maclean, venant d’hériter du titre de son père récemment décédé et qui ne l’a jamais accepté comme fils aîné pensant qu’il était le fruit d’un adultère. Une lecture qui se lit facilement, plaisante dans l’ensemble même si je n’ai pas réussi à croire à ce duo, la jeune femme très libre et rebelle pour l’époque, du haut de ses 18 ans acceptant au nom d’une prophétie bien trop de choses de la part de son mari qui se montre pourtant si froid et même cruel à son égard et qui voit, un à un, les hommes qui l’approchent succomber à son charme, que ce soit son beau-frère ou le mari de la maîtresse de Duncan… J’ai vu que venait de paraître de cette autrice Les feux de Beltaine (éd. BookMark, Collection Infinity, décembre 2023, 428 pages), une romance historique se déroulant aussi dans les Highlands entre Rory, héritier du clan MacDonell et Màiri, une intrépide fille de laird.

  • (Romance historique gaslamp fantasy) Dangereuses demoiselles, La Ligue des sorcières distinguées d’India Holton (T2)

J’ai lu le tome 2 de Dangereuses demoiselles, La Ligue des sorcières distinguées d’India Holton (éd. J’ai lu, coll. Regency, n°13964, novembre 2023, 352 pages), un tome avec une romance plus présente entre Charlotte Pettifer, une lady sorcière et le capitaine Alex O’Riley, un pirate irlandais à l’époque victorienne revisitée et que j’ai préféré au précédent tome, Les dames pirates. Les deux se retrouvent à devoir faire équipe pour retrouver, les premiers, l’amulette de Simone la Démone qui a été dérobée au British Museum. Un bon moment de lecture avec le trope « ennemies to lovers », les sorcières et pirates étant ennemies jurés!

  • (Romance historique) Les alliances imposées, La Belle inconnue de Noël de Liv Fox (T4)

J‘ai lu, en e-book, le tome bonus de la série de romances historiques Les alliances imposées : La Belle inconnue de Noël de Liv Fox (éd. Autoédition, janvier 2024, 282 pages), une romance historique hivernale toute mignonne et imprévue entre Lord Green, Duc de Stratford qui se fait pour un notaire de campagne se rendant à Londres et Miss Cassandra Barton en chemin avec sa tante et son domestique pour le Yorkshire, tous étant bloqués par la neige, comme d’autres voyageurs dans une auberge, la Joyeuse Halte, le temps d’un Noël et qui se poursuit par des échanges épistolaires. Une romance qui rentre pile poil dans le thème de janvier « Amour interdit/différence de classes sociales » du challenge livresque Défi Romance historique 2024.

  • (Essai/Documentaire) Sambre, Radioscopie d’un fait divers d’Alice Géraud

J’ai lu Sambre, Radioscopie d’un fait divers d’Alice Géraud (éd. JC Lattès, janvier 2023, 400 pages), un essai/documentaire d’une journaliste ayant suivi le procès d’assises d’un violeur en séries surnommé le « violeur de la Sambre » interpellé en 2018, condamné définitivement en 2022 et ayant eu lieu 30 ans après les premiers signalements et plaintes des victimes, les premières remontant à 1988, et même 1986 (au moins au nombre de 56 côté français et d’autres côté belge). Elle s’interroge sur le sort des plaintes des victimes (la plupart étant mineures au moment des faits!) et le dysfonctionnement institutionnel tant du côté de la police/gendarmerie que de la Justice, sous fond d’évolutions législatives, informatiques et scientifiques du traitement des affaires pénales, en particulier celles de nature sexuelle. J’ai trouvé cette enquête journalistique pertinente et intéressante, même si l’autrice aurait pu plus insister sur l’impact des politiques pénales sur ces enquêtes bâclées et du rôle du Parquet et même si elle ne relève rien de nouveau en la matière.

  • (Roman court/Novella fantasy) Mysteries of Thorn Manor de Margaret Rogerson

J’ai lu Mysteries of Thorn Manor de Margaret Rogerson (éd. BigBang, juin 2023, 192 pages), un court roman/nouvelle qui permet de replonger dans l’univers de Sorcery of Thorns aux côtés d’Elizabeth Scrivener et Nathaniel Thorn, toujours aussi tendrement amoureux l’un de l’autre et de leur démon Silas toujours aussi énigmatique. Alors que Nathaniel doit organiser le Bal de l’Hiver, les protections magiques du manoir retiennent ses occupants à l’intérieur. Quelle en est la raison? J’ai apprécié retrouvé ce trio.

Ma lecture en cours:

(Roman – classique jeunesse américain) Les Quatre filles du Docteur March de de Louisa May Alcott

J’ai commencé à lire la 2e partie (p.315), jusqu’au chapitre 8, des Quatre filles du Docteur March de de Louisa May Alcott (éd. Gallmeister, Totem n°166, septembre 2020, 640 pages), dans une nouvelle traduction de Janique Jouin-de Laurens et dans le cadre d’une lecture commune avec Isabelle. L’intrigue se déroule 3 ans plus tard, au moment du mariage de l’aînée des sœurs, Meg et un chapitre se focalisant à chaque fois sur une sœur avant de passer à la vie quotidienne d’une autre. Je continuerai la suite la semaine prochaine.

Ma prochaine lecture:

(BD adulte) Hiver, à l’Opéra de Philippe Pelaez et Alexis Chabert (T2)

J’ai prévu de lire le week-end dernier Hiver, à l’Opéra de Philippe Pelaez et Alexis Chabert (éd. Grand Angle, octobre 2023, 72 pages), une BD adulte qui se passe quelques temps après les faits d’Automne en baie de Somme avec une nouvelle enquête, en décembre 1896, à Paris, d’Amaury Broyan inspecteur révoqué de la police.

Week-end à 1000 – janvier 2024

Ce week-end, du vendredi 19 janvier 19h à dimanche minuit se déroule un week-end à mille. Il s’agit d’un défi livresque où l’objectif est de lire au moins 1000 pages, quel que soit le support ou genre (romans, albums illustrés, BD, romans graphiques, mangas, livres audio…). Mais ce nombre de pages à lire reste libre, chaque participant pouvant se fixer un objectif de lecture plus petit ou plus grand, en se constituant ou non une petite PAL pour l’occasion. Un thème facultatif a été prévu ce week-end: « l’hiver ». Pour plus d’infos, n’hésitez pas à y participer à votre tour et à rejoindre le groupe FB dédié: ici.

Ce billet de suivi sera actualisé tout le long du week-end et sera ponctué aussi par les passages sur les blogs et/ou réseaux sociaux des autres participantes.

Vendredi 19 janvier 2024

Après 19h, je commence à comptabiliser les pages lues, sauf celles de mon mini lutin qui lit ce soir Mortelle Adèle et la galaxie des bizarres de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, octobre 2020, 112 pages), une BD jeunesse à partir de 7/8 ans.

De mon côté, en soirée, j’ai repris au chapitre 12 la romance historique de style gaslamp fantasy commencée hier soir et l’ai finie: le tome 2 de Dangereuses demoiselles, La Ligue des sorcières distinguées d’India Holton (éd. J’ai lu, coll. Regency, n°13964, novembre 2023, 352 pages), un tome avec une romance « ennemies to lovers » plus présente entre Charlotte Pettifer, une lady sorcière et le capitaine Alex O’Riley, un pirate irlandais à l’époque victorienne revisitée et que j’ai préféré au précédent, Les dames pirates. J’ai ainsi lu 208 pages.

Samedi 20 janvier 2024

J’ai lu dans la journée le tome bonus de la série de romances historiques Les alliances imposées : La Belle inconnue de Noël de Liv Fox (éd. Autoédition, janvier 2024, 282 pages), une romance historique hivernale toute mignonne et imprévue entre un duc qui se fait pour un notaire de campagne et une jeune femme bloqués par la neige, comme d’autres voyageurs dans une auberge le temps d’un Noël. Une romance qui rentre pile poil dans le thème de janvier « Amour interdit/différence de classes sociales » du challenge livresque Défi Romance historique 2024. Cela fait 282 pages lues.

Dans l’après-midi, j’ai lu le tome 2 de la BD, Les Cœurs de ferraille, L’inspiration de Beka et Jose Luis Munuera (éd. Dupuis, juin 2023, 72 pages), une BD à partir de 9 ans selon l’éditeur mais classée en adulte par ma médiathèque. Un bon voire très moment de lecture avec ce tome tout aussi réussi que le précédent, interrogeant encore sur la nature humaine et toujours aussi joliment dessinée! Je rajoute 72 pages.

Pour l’histoire du soir, mon mini lutin a lu le tome 9 de la BD Mortelle Adèle, La rentrée des claques de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, décembre 2015, 78 pages).

En soirée, j’ai commencé à lire la 2e partie (p.315) des Quatre filles du Docteur March de de Louisa May Alcott (éd. Gallmeister, Totem n°166, septembre 2020, 640 pages), dans une nouvelle traduction de Janique Jouin-de Laurens. Il s’agit d’une lecture commune avec Isabelle et pour laquelle j’ai pris du retard puisqu’elle était prévue pour les challenges de Noël et qui sera donc désormais aussi une nouvelle participation pour le challenge 2024 sera classique aussi puisqu’il s’agit d’un classique jeunesse américain. J’ai lu jusqu’au chapitre 8, un chapitre se focalisant à chaque fois sur une sœur avant de passer à la vie quotidienne d’une autre (+95 pages).

Dimanche 21 janvier 2024

Après des passages hier sur Instagram et le groupe FB, je prends le temps, ce matin, de faire mon billet de suivi de lectures de ce week-end. De son côté, mon mini lutin a lu le tome 3 d’Ajax, Chaperlipopette! de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, mars 2019, 64 pages), après avoir fait ses devoirs et avant de jouer un peu à la console.

Dans la journée, j’ai lu Sambre, Radioscopie d’un fait divers d’Alice Géraud (éd. JC Lattès, janvier 2023, 400 pages), un essai/documentaire d’une journaliste ayant suivi le procès d’assises d’un violeur en séries surnommé le « violeur de la Sambre » interpellé en 2018, condamné définitivement en 2022 et ayant eu lieu 30 ans après les premiers signalements et plaintes des victimes, les premières remontant à 1988 (au moins au nombre de 56 côté français et d’autres côté belge). Elle s’interroge sur le sort des plaintes des victimes (la plupart étant mineures au moment des faits!) et le dysfonctionnement institutionnel tant du côté de la police/gendarmerie que de la Justice, sous fond d’évolutions législatives, informatiques et scientifiques du traitement des affaires pénales, en particulier celles de nature sexuelle. J’ai trouvé cette enquête journalistique bien plus pertinente et intéressante que le roman de Philippe Besson, Ceci n’est pas un fait divers, même si l’autrice aurait pu plus insister sur l’impact des politiques pénales sur ces enquêtes bâclées et du rôle du Parquet (plutôt que sur celui des Juges d’instruction qui ne sont saisis d’un dossier que sur réquisition du Procureur de la République) et même si elle ne relève rien de nouveau en la matière (+400 pages lues).

Après cette lecture, je suis passée à des BD plus légères avec Un chant de Noël de Maxe L’Hermenier et Thomas Labourot (éd. Jungle, octobre 2022, 64 pages), une BD d’après le conte de Noël de Charles Dickens et Clochette au Pays des Merveilles de Didier Crisse (éd. Le Lombard, septembre 2014, 64 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans selon l’éditeur et dans laquelle l’univers de Peter Pan se mêle à celui d’Alice au pays des Merveilles (+128 pages).

Puis dans la soirée, j’ai lu Mysteries of Thorn Manor de Margaret Rogerson (éd. BigBang, juin 2023, 192 pages), un court roman/nouvelle qui permet de replonger dans l’univers de Sorcery of Thorns aux côtés d’Elizabeth Scrivener, Nathaniel Thorn, toujours aussi tendrement amoureux l’un de l’autre et de leur démon Silas toujours aussi énigmatique. et du démon Silas (+192 pages). Alors que Nathaniel doit organiser le Bal de l’Hiver, les protections magiques du manoir retiennent ses occupants à l’intérieur. Quelle en est la raison? J’ai apprécié retrouvé ce trio.

Petit bilan du lundi: Alors combien ai-je lu de pages ce week-end? 1.377 pages lues avec des lectures variées, avec une seule rentrant dans le thème facultatif. Le mois prochain, c’est une Semaine à 1000 qui est prévue, du lundi 19 au dimanche 25 février 2024. Rendez-vous est pris!

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